Loire Atlantique 11 / 01 / 2024
Pour améliorer le fonctionnement des urgences, FO réclame la réouverture des lits fermés depuis 10 ans et des embauches massifs. | FRANCK DUBRAY / ARCHIVES OUEST FRANCE
Le syndicat a pointé du doigt une situation préoccupante aux urgences. Il revendique la réouverture des lits et une hausse des points d’indice pour rendre les métiers hospitaliers attractifs.
FO a alerté sur la situation très préoccupante aux urgences du CHU de Nantes, une nouvelle fois difficile, « alors que nous sommes en plein pic de maladies saisonnières (grippe, Covid, pneumopathie, etc.) ». Le syndicat pointe du doigt la hausse des entrées aux urgences. « Si le nombre de 230 patients aux Urgences était parfois atteint de manière exceptionnelle, il y a quelques années, il devient la norme aujourd’hui sans les moyens adéquats. » Le CHU a confirmé cette moyenne de 230 patients par jour avec des pics à 260-280 entrées par 24 heures. En parallèle, la durée de séjour aux urgences a nettement augmenté et peut atteindre parfois jusqu’à quatre jours, faute de lits d’hospitalisation disponibles.
Force ouvrière estime que la « situation va continuer de s’aggraver avec les restrictions budgétaires annoncées pour 2024. À savoir, 2 milliards d’économie annoncés pour les hôpitaux par le gouvernement ».
Le syndicat réclame des moyens supplémentaires. Il demande « la réouverture de tous les lits fermés depuis dix ans avec les effectifs adéquats ! »
« L’ambulatoire (soins et chirurgie à la journée) n’est pas la solution. » Le secteur de la santé, cela a été dit et redit, manque de personnels. Pour rendre les métiers hospitaliers attractifs, FO qui réclame une embauche massive, revendique « une hausse du point d’indice d’au moins 10 % ».
FO souhaite « un investissement massif pour les hôpitaux et la santé comme le gouvernement a su le faire pour le ministère de la Défense ! »
