>Histoire

8 / 12 / 2021

« Co-constructeurs de consensus »  d‘hier et d’aujourd’hui.

De nombreux partisans de l’association capital-travail, de la « paix sociale », de la « concorde nationale », de la « concorde sociale » ou encore du « bien commun », qui voient dans les salariés des « salariés-collaborateurs » des actionnaires … tous ennemis jurés des « extrémismes » et autres épouvantables  « complotismes » prônent l’instauration d’une « démocratie participative » où les syndicats seraient réduits au rôle lamentable d’ « accompagnateurs » ou de conseillers des « décideurs » ; politique prétendument « moderne » imposée au nom de l’ « intérêt général » par la classe capitaliste et son Etat tout puissant, arbitre suprême en toutes occasions (2).

On sait que l’un des partisans les plus acharnés de l’association capital-travail et de la paix sociale fut Marcel Déat, socialiste, puis, néo socialiste dernier ministre du Travail de Pétain. Un « rénovateur » à n’en pas douter.

Voir à ce sujet : Marcel Deat et sa chambre du futur

Déat prônait l’institutionnalisation d’une multitude d’organismes « participatifs » chapeautés par une Chambre des corporations avec des antennes régionales. Il était persuadé que là, était l’avenir :

« Je persiste à penser qu’il y a là une conception d’avenir et que sous une forme ou sous une autre, on en retiendra quelque chose ». (Marcel Déat, Mémoires politiques.)

Déat était bien sûr partisan de l’élaboration d’un PLAN destiné à « réguler » – comme disent certains – le capitalisme ; un PLAN destiné à en gommer les aspects les plus odieux pour en assurer la pérennité. Evidemment, à l’époque, on ne parlait pas encore d’un PLAN vert, pour tous ensemble, toutes classes sociales confondues, « sauver la planète » et sa biodiversité.

Pendant les cinq années qui ont suivi la « paix » – paix fort relative puisque commence alors le déchainement des guerres coloniales – Déat observe et commente depuis son couvent en Italie la validité de ses pronostics.

L’historien G. Madjarian écrit : (à partir de 1945), « les syndicats étaient associés à la politique économique, à travers leur participation au Conseil économique, aux organismes du PLAN, aux grands Conseils des branches, comme le Conseil national du crédit ou le Conseil national du transport, à la gestion du secteur nationalisé.  Ils étaient associés à la politique sociale par leur présence au Conseil national du travail et à divers Conseils spécialisés … ce vaste réseau d’organismes institué du plan local au plan national avait un caractère spectaculaire. (Ce réseau), s’il allait absorber  une grande part de l’énergie et de l’activité des militants syndicaux, et accorder à des dirigeants ouvriers des positions de prestige, il ne donnait à la classe ouvrière que l’apparence du pouvoir économique ».

 1944-1945 : Tout était possible.

Grégoire Madjarian écrit justement dans son « Conflits, pouvoirs et société à la Libération » (Paru en 1980, page 240) :

« Ce qui inquiéta la bourgeoisie à la Libération, ce furent moins les mesures inscrites dans la Charte du Conseil National de la Résistance (CNR) que l’insurrection populaire qui interpréta cette Charte à sa manière ».

L’auteur démontre, rapports des préfets à l’appui minutieusement décortiqués, que la période est marquée par une intense lutte des classes qui heurte de front la politique d’union nationale conduite par De Gaulle.

Une situation de double pouvoir s’instaure. Les CDL (comités de libération) cherchent à pousser l’avantage – dans un contexte d’effondrement de l’Etat totalitaire vichyste – pour aller vers une sorte de Commune de Paris à l’échelle du pays. Ici et là, on rappelle l’article 35 de la déclaration des droits de 1793 : «Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droit et le plus indispensable des devoirs »., ce qui sème la consternation à « droite » comme à « gauche ».

L’auteur a le mérite de rappeler que l’action conjointe des gaullistes, des staliniens du PCF et des autres forces de « gauche », sans oublier les démocrates-chrétiens, a abouti à la reconstruction de l’Etat, baptisé d’un commun accord, « démocratique ». Le chef incontesté, c’est De Gaulle. En 1958, le général rappelle dans ses mémoires d’espoir son objectif à la Libération : « Rendre à l’Etat la continuité dont il est privé depuis 169 ans ». 1958 -169 = 1789. De Gaulle qui « n’aime pas la République » mais qui doit composer avec puisque les français sont attachés à la « Gueuse »,  doit s’appuyer sur les partis qui se réclament du « socialisme ». Un exercice périlleux mais incontournable pour reconstruire l’Etat.

En 1945 le plus important reste bien sûr les concessions considérables concédées par le patronat, concessions lâchées par peur de tout perdre ; en tout premier lieu : la sécurité sociale.

Ce n’est pas un hasard si aujourd’hui la quasi totalité des candidats à la présidence de la république ont la sécu dans le viseur.

 Il faut garder en mémoire comment s’est exprimé à l’époque le consensus contre les intérêts particuliers de la classe ouvrière et plus largement, les intérêts des travailleurs.

Union sacrée contre la classe ouvrière.

Madjarian écrit : « Le PLAN, avec le consensus général réalisé autour de lui, ne marque pas simplement une restauration ; il jette les bases d’une hégémonie renforcée de la grande bourgeoisie dans la société française ».

Le maître d’œuvre de l’opération qui se traduit par la participation de la CGT, toutes « tendances » confondues aux multiples « commissions » instituées, s’appelait Jean Monnet. Monnet était le représentant le plus direct des intérêts des Etats-Unis en France (2).

Il ne s’agissait pas à l’époque de convoquer une liste interminable de « corps intermédiaires », de représentants de la « société civile » de PQ, ou supposées telles, (personnalités dites qualifiées) afin d’établir des feuilles de route consensuelles à l’horizon, 5, 10, 15 ans ou plus.

Il s’agissait selon le gouvernement d’union, De Gaulle, PCF, MRP, SFIO » de remettre « la France au travail ».

On ne parlait pas encore de « participation » ou « démocratie participative », autant de hochets agités pour corseter les confédérations ouvrières dans un cadre d’union sacrée qui ne peut à terme que les paralyser et susciter à juste titre la méfiance des salariés.

Grégoire Madjarian explique :

« C’est dans le cadre des travaux du PLAN, dans une large mesure, que l’allongement de la durée du travail fut facilement acceptée par les syndicats ouvriers. L’une des premières conclusions du PLAN, en effet tirée par la commission de la main-d’œuvre, présidée par Tollet, secrétaire de la CGT, fut qu’il était nécessaire d’astreindre les ouvriers à huit heures de travail supplémentaires par semaine. Le rapport indiquait que la semaine légale pouvait rester à quarante heures, mais que la semaine effective devait être 48 heures »

. En somme, c’était pour les travailleurs la double peine : travailler beaucoup plus pour gagner beaucoup moins puisque les salaires ne suivaient pas (3). Notons pour mémoire que le champion de la CFDT de mai 68, Pierre Mendes France, éphémère ministre d’union sacrée, démissionna parce qu’il estimait que la politique sociale du Général et de ses subsidiaires était trop laxiste.

 Madjarian poursuit :

« Il est vrai que le ministre du travail, Ambroise Croizat, syndicaliste (ex !) et responsable PCF avait déjà légalisé en fait, le semaine de 60 heures ». La loi du 25 février 1946 indiquait dans son article 3 : « Les heures supplémentaires de travail peuvent être effectuées dans la limite de 20 heures ».

Le néo gaulliste Paul Delouvrier, passé par l’école de « formation » des cadres de Vichy, Uriage, se félicitait de « ce changement d’opinion des dirigeants syndicaux … ce ne fut pas un mince résultat ». Difficile d’être plus clair.

Quant aux travailleurs, invités de toutes parts à suer au boulot pour « la grandeur de la France » et de son Empire, ils ignoraient totalement ce qui se passait dans ces fameuses commissions du sacro -saint Plan. Les millions de nouveaux adhérents de la CGT l’ignoraient d’ailleurs tout autant …

Ce qui permit à l’Humanité de proclamer avec un cynisme sans limite : « Le PLAN Monnet n’a pu être dressé qu’en escomptant un grand et noble effort des travailleurs ».

La « politique de grandeur » signifiait la continuation sous une forme à peine adaptée de la politique de pillage de « nos » colonies. C’est  un ministre stalinien, François Billoux, le ministre de l’économie du Général qui le formule avec la plus grande concision : « Le PLAN, dit-il, signifie qu’il faut évaluer nos ressources dans la métropole et dans l’ensemble de notre Empire ». (Source : Journal Officiel du 16-12-1945).

Dans cet ouvrage paru en 1937, Léon Jouhaux, leader historique de la CGT développe ses conceptions de l’action syndicale. Il y consacre un chapitre au PLAN de la CGT élaboré au milieu des années 30 sous la houlette de René Belin et ses amis de la tendance « syndicat ». Il écrit : « Par son PLAN … la CGT signifie que la classe ouvrière se sent désormais apte à prendre entre ses mains la gestion de l’économie ».

Le patronat soulagé.

Les 18 commissions du PLAN tournent à plein régime tout au long des années 1946 et 1947.

Pendant qu’au « sommet » s’élabore à marche forcée la co construction du consensus, « en bas », les mécontentements, voire la colère prend de l’ampleur. Madjarian note une multitude de rapports préfectoraux qui tirent la sonnette d’alarme. « En bas », la population n’en peut plus de l’austérité et des discours moralisateurs Le PCF dénonce des « provocateurs ». Les « ménagères » qui descendent dans la rue pour dénoncer la vie chère en font partie. (Certains ne seraient-ils pas aujourd’hui tentés d’y voir les sombres desseins d’épouvantables « complotistes » ?). Malgré ce climat unanimiste pesant, de nombreux secteurs se mettent en grève, provoquant le courroux du « sommet », des « élites ».

D’ex syndicalistes, tendance « confédérée » cette fois, apportent leur pierre à l’édification de la co construction, Albert Gazier et Robert Lacoste (4) par exemple, Lacoste nommé ministre de la production industrielle … ce qui rassure et ravit les milieux financiers. 

Madjarian note de nombreuses déclarations d’un patronat enthousiaste, ravi de passer à autre chose après la sombre période de collaboration 1940-1944. Par exemple :

« L’Etat a sa place, l’Entreprise à la sienne. L’Etat coordonne les activités en assignant les buts, en contrôlant les normes de rendement mais c’est l’entreprise privée qui travaille. Dans le cadre du PLAN, liberté complète de manœuvre ! » C’est la liberté complète du renard dans le poulailler …

Le journal patronal les échos jubile … c’est avec une délectation non dissimulée et une bonne dose d’ironie que le quotidien de la finance note les progrès du PCF (et des dirigeants PCF de la CGT) désormais ardents défenseur de la reconstruction le l’Etat. (Il faudrait y consacrer un article particulier).

Le quotidien Le Monde dont le premier numéro sort à 147 000 exemplaires (en cette période de pénurie de papier !) le 19 décembre 1944, accompagne la politique d’austérité du gouvernement d’union nationale. Son directeur l’ex (?) vichyste Beuve-Méry écrit ce jour-là  : « (… ) Cette victoire (militaire) ne servirait à rien si le chef d’entreprise et l’ouvrier ne se sentaient enfin réconciliés dans leur commun labeur … » Le toujours vichyste Beuve-Méry entend s’adresser « aux élites de rayonnement »  « selon la terminologie mise au point à Uriage ». (Source : « Hubert Beuve-Méry » par Laurent Greilsamer, journaliste au Monde et un admirateur inconditionnel de Beuve-Méry. 700 pages). Le Monde, ce n’est pas seulement la bourgeoisie faite journal, c’est aussi et surtout « une manière d’énorme Uriage concentré ». (Greilsamer, page 390). Parole de spécialiste !

L’Humanité ne cesse de délivrer des leçons de morale aux travailleurs qui doivent bosser toujours plus et ne pas se plaindre. La grève « serait l’arme des trusts ». A la violence verbale, s’ajoutent les agressions physiques à l’encontre des militants syndicalistes qui, contre vents et marées, continuent leur travail de syndicalistes.

Grégoire Madjarian a raison de dénoncer le « consensus politique » du PCF à De Gaulle et des partis au service du Capital.

Pourtant le dirigeant stalinien de la fraction PCF de la CGT, Benoît Frachon déclarait en juillet 1945 : « Nous n’aurions eu aucun mal à obtenir un vaste mouvement de grève de la classe ouvrière si tel avait été l’intérêt de la classe ouvrière ». (Source, LE PEUPLE) Nous n’aurions eu aucun mal à organiser la défense des intérêts particuliers des exploités. Quel aveu !

La trahison de la classe ouvrière est complète … et fièrement revendiquée.

Seulement voilà, en mai 1947, la colère atteint un tel niveau que c’est le bastion ouvrier de Renault, pourtant chasse gardée du PCF, qui part en grève pour l’augmentation des salaires.

La co construction du consensus a du plomb dans l’aile. Sous la pression de la « base », les ministres « communistes » doivent quitter le gouvernement de « reconstruction nationale ». Thorez espère que c’est provisoire. Il se plaît bien en ministre.

Pour conclure, comment ne pas se rappeler cet avertissement formulé par Karl Marx en 1869 :

« Les syndicats ne doivent jamais être associés à un regroupement politique ni dépendre de lui.  Autrement, (les syndicats) ne rempliraient pas leur tâche et recevraient un coup mortel ».

 En mai et juin 36 comme à la Libération, des millions de travailleurs ont rejoint la CGT. La prise en charge par les sommets de la confédération du fictif intérêt général a conduit ces millions à quitter le syndicat dès lors qu’il apparaissait clairement que les revendications  – disons le modérément – passaient au second plan.

Mieux vaut ne pas l’oublier.

(1)                Au Conseil économique et Social Environnemental en octobre 2021, c’est le représentant de la FNSEA, un « corps intermédiaire » particulièrement bien discipliné, qui réclame la « co construction de consensus ». Il n’est pas le seul.

(2)                 Jean Monnet raconte dans ses « mémoires » dans le détail comment il s’est assuré de la bonne volonté « co constructive » de ses « partenaires » syndicaux, notamment, ceux du PCF.

(3)                 « Selon l’indice général,  entre 1945 et 1948, les prix ont été multipliés par 6,5. Le coût de la vie augmente de 62% en 1945, de 74% en 1946, de 57 % en 1947, de 42 % en 1948 ». (Madjarian, page 284).

(4)                En Novembre 1940, Robert Lacoste syndicaliste CGT, tendance « réformiste » signe le « manifeste des douze » ; 9 signataires « confédérés », dont Louis Saillant qui sera plus tard promu responsable de la Fédération Syndicale Mondiale, contrôlée par le Kremlin). 3 CFTC sont également signataires. Cette déclaration est généralement présentée comme l’acte fondateur de la résistance syndicale à Vichy. On y lit pourtant cette étonnante profession de foi :

« Il n’y a pas à choisir entre le syndicalisme et le corporatisme, les deux sont nécessaires ».

On peut au contraire estimer avec la Charte d’Amiens que les deux sont absolument incompatibles, en 1940 comme en 1945 ou 2021.

Le corporatisme conduit à la « co construction » dans le consensus tandis que le syndicalisme, loin de prendre en compte «l’intérêt général », défend les intérêts particuliers des exploités.

                          Les enjeux en 2021.

C’est d’ailleurs ce qu’a rappelé à sa façon la délégation FO au CESE lors d’une discussion sur le thème (pas très syndical) de la biodiversité : « contribution du CESE à l’élaboration de la Stratégie nationale pour la biodiversité 2021-2030 (SNB3) ». Un thème par excellence « éco-citoyen » comme on dit maintenant …

« ( … ) dans le cadre des missions en matière de transition écologique confiées aux CSE par la loi Climat Résilience, le groupe FO rappelle le rôle premier de ses mandants dans les CSE, à savoir la seule défense des intérêts matériels et moraux des salariés. Ils n’entendent donc pas devenir co-décideurs de politiques socialement inacceptables au nom de la transition écologique ». C’est l’évidence même.

A l’inverse le « syndicat » CFDT déclare :

« En tant qu’organisation représentant les salariés nous souhaitons tout particulièrement rappeler l’importance dans les entreprises, non seulement d’informer et de former, mais d’impliquer les salariés, leur donner les moyens de jouer pleinement leur rôle en participant à la gouvernance et aux choix stratégiques en matière de protection de la biodiversité, notamment au sein des Comités Sociaux Economiques ».

Les positions, c’est bien normal, sont tranchées, tout à fait opposées et surtout, Inconciliables.

Bien. Mais que dit le rapport final concocté par la CFDT ? : « Le CESE apprécie l’élargissement par la loi dite Climat résilience des missions en matière de transition écologique des Comités sociaux économiques … » et reprend le point de vue CFDT qui n’est qu’une adaptation des prescriptions de l’encyclique verte de 2015, Laudate si.

Toutes les organisations syndicales (et « syndicales ») ainsi que les organisations des « employeurs » ont voté POUR le texte CFDT.

Ne faudrait-il pas s’en tenir à la position traditionnelle du syndicalisme confédéré et refuser de s’engager sur le terrain glissant du sociétal cher aux cléricaux « réformateurs » ?

Le syndicat doit-il prendre en charge le contenu purement idéologique des conseils du CESE au gouvernement ?

Le document final affirme :

« Le CESE appelle à mobiliser l’ensemble des acteurs publics, privés, associatifs et la société civile pour faire de la biodiversité un élément fondamental de l’éducation et de la formation depuis le cadre scolaire jusqu’au cadre professionnel en passant par l’éducation informelle et populaire et les cursus de formation continue ». Depuis tout petit jusqu’à l’université …personne ne doit y échapper

« Tout parcours de formation initiale ou continue doit intégrer un socle commun de formation sur la transition écologique … »

« De même, pour le CESE, il importe de former … tous les élus, les préfets et l’ensemble des salariés des secteurs publics et privé qui pilotent et instruisent des projets, plans et programmes … »

En application de ces projets très idéologiques dont tout syndicaliste devrait se  méfier, le « forum météo climat » est autorisé à intervenir dans les collèges et lycées pour y organiser un concours afin de décerner « le prix de l’éducation pour le climat 2022 ».

Jusqu’au tout cela ira-t-il ?

N’est-il pas temps de réaffirmer quelques principes de base du syndicalisme libre et confédéré ?

           Ni co-décideurs !

          ni co-constructeurs !

          Ni -colégislateurs !

Syndicalisme « ringard » ! diront les domestiques des pouvoirs. Laissons-les dire. Restons uniquement préoccupés par le cahier de revendications puisque, comme le disait le camarade Bothereau qui en avait vu bien d’autres :

« La revendication est le moteur du progrès ».

C’est le seul moyen de gagner la confiance des salariés et de reprendre la place qui nous revient : la première. 

JM  8 Décembre 2021.

chaud ! chaud ! chaud !

leurs revendications concernent la réforme des retraites: Appel à la grève dès le 5 décembre

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