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Communiqués 29 / 11 / 2016

Restructuration dans le groupe Airbus

Communiqué de FO Métaux

La direction générale d’Airbus Group a annoncé aux membres du Comité d’Entreprise Européen les conséquences sociales de la réorganisation annoncée le 4 octobre 2016. Depuis cette date, plusieurs réunions d’information du Comité d’Entreprise Européen ont eu lieu, informant à chaque fois de l’état d’avancement de cette restructuration.

Ce jour, 29 novembre 2016, la direction a annoncé la suppression de 1 164 postes ainsi que la fermeture du site de Suresnes en région parisienne. Avec ces annonces, s’ouvrent les négociations sur les conséquences de cette réorganisation. Le cabinet Stratorg a été mandaté pour analyser cette réorganisation.

- FO, première organisation syndicale dans le groupe, restera particulièrement vigilante et revendique un traitement social exemplaire. Forte d’un dialogue social constructif au sein de l’entreprise depuis plus de quarante années, FO n’acceptera aucun licenciement sec.

- FO exige des solutions de reclassement en région parisienne pour les personnels qui ne peuvent accepter une mobilité sur Toulouse.

- FO exige des reclassements de proximité pour les salariés des services partagés.

- FO revendique un plan de formation spécifique pour les salariés concernés.

- FO revendique des possibilités de substitution avec les personnels des entités non concernés par Gemini.

Dans tous les cas, le devenir des salariés dans le cadre du traitement social aura une forte incidence pour le maintien de l’équilibre social dans le Groupe Airbus.

Airbus supprime 1 164 postes en Europe

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Le groupe Airbus annonce la suppression de 1 164 postes en Europe, dont des centaines en France. Il compte aussi fermer le site de Suresnes près de Paris. FO demande que ce plan s’accompagne d’un traitement social exemplaire.

La direction d’Airbus a annoncé ce mardi 29 novembre lors d’un comité européen de groupe la suppression de 1 164 postes sur ses sites en Europe. Cette annonce faite dans le cadre du plan de restructuration Gemini s’accompagne d’un transfert vers Toulouse de certains postes du site de Suresnes (Hauts-de-Seine) qui fermera en 2018 et du site allemand Ottobrunn. Le plan prévoit aussi la création de 230 emplois.

Alors que le groupe Airbus se porte bien, disposant d’un carnet de commandes de 1 000 milliards d’euros soit huit à dix années de production, les syndicats, dont FO majoritaire dans l’entreprise, se posent bien des questions.

Ces annonces apparaissent comme étonnantes. Elles constituent, entre autres, un signal donné aux actionnaires commente Yvonnic Dreno, le coordinateur FO dans le groupe Airbus. L’ensemble du projet Gemini est censé induire 300 millions d’économies.

Le syndicat FO s’interroge en effet sur la stratégie adoptée et pointe du doigt « le risque -et même déjà le fait- que la finance passe au premier plan » dans ces décisions. FO regrette ainsi que le responsable du secteur financier du groupe soit le porteur du projet.

Des licenciements secs ?

La direction d’Airbus explique de son côté vouloir supprimer de la « bureaucratie » au sein du groupe ce qui laisse le syndicat FO perplexe. On ne voit pas en quoi ces suppressions et transferts de postes relevant de fonctions centrales vont impacter la bureaucratie explique Yvonnic Dreno estimant que le projet qui affiche une visée de rationalisation des activités mérite de plus amples explications. D’ores et déjà, une expertise portant sur la stratégie a été lancée depuis quelques semaines par le comité européen.

Selon les décisions annoncées ce jour aux syndicats, la direction entend réorienter sa politique de recherche vers la digitalisation indique FO. En ce qui concerne la France, le site de Suresnes (Hauts-de-Seine) qui compte de nombreux cadres, est particulièrement visé et devrait fermer en milieu d’année 2018.

Le site qui compte notamment des services de recherche, de stratégie et de communication verrait 308 postes supprimés dont 180 dans le secteur de la recherche technologique. Cent-cinquante-deux autres postes bénéficieraient d’une mobilité vers Toulouse.

Pour la réalisation de son projet Gemini, la direction compte activer des mesures de départs en retraite, de retraites anticipées mais aussi de départs volontaires ou encore de mobilité au sein du groupe ou en externe indique FO. Concernant l’éventualité de licenciements secs, elle n’apporte pas de garantie s’inquiète Yvonnic Dreno.

Préserver l’équilibre social chez Airbus

Selon le militant, la direction évoque la possibilité de cinquante à soixante-dix cas possibles de licenciements secs d’ici la fin 2018. Le syndicat FO qui demande un traitement social exemplaire dans le cadre de ce plan annonce la couleur : il n’acceptera aucun licenciement sec.

Alors que les premières mesures du projet Gemini devraient entrer en action au milieu de l’année 2017, d’ici là l’expertise qui devrait s’achever fin janvier donnera lieu à des discussions sur la stratégie entre les syndicats et la direction.

Suivra la présentation d’un PSE (plan de sauvegarde des emplois) et de ses mesures. D’ores et déjà FO demande diverses solutions de reclassement, un plan de formation…

Le devenir des salariés dans le cadre du traitement social aura une forte incidence sur le maintien de l’équilibre social dans le groupe Airbus prévient le syndicat FO.

 

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