Histoire 4 / 10 / 2016
Dans cette brochure sont énumérées toutes les lois « dites » sociales de 1841 à nos jours
D’abord la durée du travail
Nous constatons que nous pouvons y faire un parallèle entre la loi de 1841 et le projet de loi travail Valls – El Khomri – Berger notamment, concernant la durée du travail. C’était 12 heures par jour en 1841, avec Valls c’est en 2016, 60 heures par semaine. C’est pratiquement un retour en arrière de 175 ans.
Pendant cette période et suite à des conflits telle que la grève de 1936, les travailleurs ont obtenus la semaine de 40 heures, puis la semaine de 39 heures en 1982 réduite à 35 heures par semaine suite aux lois Aubry 1 et 2 de 1998 et 2000 avec, bien entendu, pour mieux faire passer la pilule, des exonérations de cotisations sociales pendant 5 années en fonction de la rémunération des salariés. Plus le salaire était bas, plus l’exonération était élevée. Autant dire qu’avec une telle loi, il était difficile de négocier des augmentations de salaires.
Il ne faut pas oublier non plus que les 35 heures où les 1607 étaient des heures de travail effectives. Autrement dit, augmentation des cadences, faire en 35 heures ce qui était réalisé auparavant en 40 heures.
Gagnant – gagnant pour les patrons.
35 heures par semaine vite transformées en 1600 puis 1607 heures annuelles, en y incluant le lundi de la pentecôte, modulables en fonction de l’activité des entreprises négociées (pour ne pas dire imposées) dans chacun des établissements.
Avec la loi travail et ses 60 h / semaine, ce sera 2230 heures par an soit 623 heures gratuites par an et par salarié pour les patrons étant donné l’accord déjà obtenu de la part d’organisations dites syndicales telles la CFDT, l’UNSA pour ne citer que celles-ci.
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