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Communiqués 20 / 01 / 2016

Nulle part FO Commerce ne signera la destruction du repos dominical

Communiqué de la FEC-FO – Section Fédérale du Commerce

2016, 110e anniversaire de la loi sur le repos dominical, conquête sociale obtenue après plus d’une trentaine d’années de mobilisations.

C’est dans les grands magasins parisiens que l’appel à la grève fut entendu le 17 mai 1869 pour obtenir le repos dominical.

Aujourd’hui, le patronat, après avoir obtenu sa loi sur commande dite loi « Macron », des négociations partent de toutes parts. Le patronat ne pouvant pas rentrer par la grande porte s’introduit pas les fenêtres avec des organisations complaisantes qui leur font la courte échelle.

Ni à la fnac, ni dans les grands magasins, ni dans les autres commerces, FO Commerce ne collaborera pas avec ceux qui piétinent les conquêtes sociales. Pour FO Commerce, aucun accord sur le travail du dimanche ne mérite une signature. Bien au contraire, FO Commerce saura faire opposition aux accords pour les rendre nuls.

Il faut défendre l’emploi et les salaires. Le travail du dimanche n’est que modération salariale pour la majorité des salariés pour financer les maigres contreparties. C’est aussi, la destruction des emplois qui se trouvent dans les entreprises qui n’auront pas la force d’ouvrir le dimanche et des emplois en semaine en faveur du dimanche.

Le travail du dimanche est suicidaire socialement. FO Commerce demande l’abrogation de tous les textes qui fragilisent la loi sur le Repos Dominical pour tous. Fragiliser une loi qui protège les salariés, c’est fragiliser les plus précaires. Ils sont légion dans le commerce.

Ci-dessous, l’article du Monde du 20 janvier 2016

CGT, SUD et FO vont mettre leur veto à l’accord sur le travail dominical à la Fnac

Le projet d’accord sur le travail du dimanche et en soirée à la Fnac ne devrait finalement pas être signé. Selon des sources syndicales, la Confédération générale du travail (CGT), l’Union syndicale Solidaires (SUD) et Force ouvrière (FO) ont décidé de mettre leur veto à ce texte. Opposés à l’extension du travail dominical permise par la loi Macron, ces syndicats sont majoritaires à eux trois et peuvent donc faire invalider l’accord. « Nous allons utiliser notre droit d’opposition », a déclaré Boris Lacharme, responsable syndical CGT à la Fnac.

La Confédération française démocratique du travail (CFDT) avait au contraire décidé mardi 19 janvier de parapher le projet d’accord, emboîtant le pas à la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) et la Confédération française de l’encadrement (CFE-CGC).

Les syndicats avaient jusqu’à mercredi pour se positionner sur le texte proposé par la direction. Cet accord prévoyait 12 dimanches majorés à 200 %, c’est-à-dire payés triple, et 40 dimanches majorés à 100 %, c’est-à-dire payés double, pour les magasins ouverts régulièrement le dimanche. Pour les magasins ouverts occasionnellement, la majoration devait être de 100 %, avec repos compensateur.

La loi Macron autorise les boutiques à ouvrir 52 dimanches par an en cas d’accord avec les organisations syndicales dans les zones touristiques internationales (ZTI) et a élargi le nombre de dimanches dits « du maire » – durant lesquels les magasins peuvent ouvrir –, les portant de cinq à douze. « Douze dimanches, donc trois mois de l’année, sont déjà un sacré recul social », a tenu à rappeler FO. Pour la CGT, les embauches prévues à la Fnac au regard du travail dominical – « seulement 2,6 % » – sont aussi loin d’être suffisantes.

La CFDT estimait, au contraire, que le projet était porteur de « nombreuses garanties », telles que le « volontariat » des salariés et la « réversibilité » de leur choix, l’assurance de deux jours de repos consécutifs pour les employés à temps plein, la prise en charge des frais de taxis, ainsi que d’une grande partie des frais de garde.

Jusqu’où iront les enseignes de distribution pour séduire leurs salariés et parvenir à des accords sur le travail dominical ? Bien décidée à ouvrir ses magasins le dimanche dans les zones touristiques comme le permet désormais la loi, la Fnac est prête à tripler le salaire de son personnel les douze dimanches les plus générateurs de chiffre d’affaires de l’année, et à le doubler les quarante autres. La direction s’engage par ailleurs à s’assurer du volontariat des salariés « trois fois par an pour une période de trois mois », a indiqué l’entreprise vendredi 8 janvier, confirmant des informations des Echos. Une dernière réunion de discussions doit avoir lieu lundi, puis les syndicats auront quelques jours pour se prononcer.

 

Il n’est pas sûr qu’ils acceptent cette offre plus généreuse que la moyenne. Première organisation au sein de la Fnac, la CGT est en effet opposée au travail dominical, tout comme SUD et FO. Une question de principe. Les espoirs de la direction reposent donc sur la CFTC et la CFDT.

Le cas de la Fnac résume bien toutes les difficultés auxquelles se heurte l’ouverture des magasins le dimanche. A la demande des entreprises, le gouvernement a, certes, fait voter des dispositions en ce sens dans le cadre de la loi Macron,…

Le Monde.fr avec AFP |

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