Loire Atlantique 22 / 04 / 2017
À la demande de Nantes Métropole, les syndicats FO et CGT, qui pilotent le mouvement de protestation des éboueurs à Nantes, ont comparu devant le tribunal administratif, ce vendredi à 11 h, pour obtenir le déblocage des sites de collecte des déchets. La Métropole a eu gain de cause.
« L’ordonnance vient d’être rendue, annonce Rémi Bascoulergue, l’avocat des deux syndicats. Le juge condamne les syndicats à libérer les cinq sites sous astreinte de 250 € par jour et avec concours de la force publique, et une indemnité de 1 000 € de frais chacun. »
Le tribunal a donné raison à Nantes Métropole. La collectivité avait saisi le tribunal administratif de Nantes pour faire lever les piquets de grève qui bloquent les trois sites de collecte et les deux usines d’incinération.
Les sites sont restés bloqués par les grévistes jusqu’à 19 h ce vendredi. « Ce n’est pas la fin du mouvement pour autant, assure Rachid Mimouni, représentant FO. Et d’autres recours en justice sont possibles. »
Lundi 24 avril, les éboueurs rencontrent à 17 h Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de la métropole. Une entrevue qui était réclamée depuis mardi dernier.
Ils le réclamaient depuis mardi. Les éboueurs en grève ont finalement obtenu un rendez-vous avec la présidente de Nantes métropole Johanna Rolland, lundi à 17 h, ont-ils confirmé. Une entrevue proposée par mail, dans la journée, ce vendredi.
La rencontre est fixée à 17 h, lundi 24 avril. Les éboueurs nantais en grève ont finalement obtenu ce rendez-vous exigé depuis mardi avec Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de la métropole ainsi qu’Elisabeth Lefranc, élue en charge des ressources humaines. L’entrevue leur a été proposée par mail, dans la journée ce vendredi.
D’ici là, l’intersyndicale CGT-FO des agents du service déchets annonce qu’elle suspend le mouvement de protestation pendant tout le week-end. Ils lèveront les blocages des cinq sites de collecte et de traitement des déchets ce vendredi à 19 h.
« On est satisfaits de cette proposition, commente Rachid Mimouni, délégué FO. C’est ce qu’on réclamait depuis le début de la semaine. »