Loire Atlantique 5 / 10 / 2014
« J’aurai une boussole »
« Je m’engage devant vous à faire respecter nos règles budgétaires par tous les Etats membres.
( … ) J’aurai une boussole, les règles, rien que les règles, toutes les règles, et si un pays, grand ou petit, ne remplit pas les obligations prévues par les traités et se trouve dans une procédure » de déficit excessif, « et c’est le cas de la France, je le ferai sans faillir », a-t-il assuré. « Je le redis, je le redirai encore, je suis là pour faire respecter les règles, assurer la crédibilité des règles, pas là pour les modifier de façon créative, pour défendre je ne sais quelle dérogation, quelle exception, quelle suspension », a-t-il insisté ». (Les échos : 2-10-2014).
Il faut garder la tête froide et ne pas perdre le nord.
Bernadette Ségol, secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES) en campagne politique pour les élections européennes avait fait en août 2013 le déplacement aux universités d’été du PS.
Elle y avait déclaré : « le dialogue social européen est en danger ».
Pourquoi ?
C’est simple : « Nous n’avons pas encore de majorité » et comme pour faire de l’humour : « notre indépendance par rapport aux partis ne nous empêche pas de chercher des alliés ».
L’assistance, curieusement était restée de marbre.
Des alliés, on comprend bien qu’il en faut et des sérieux et des compétents de préférence car « il faut remonter la pente des déficits et de la dette » mais attention ! pas n’importe comment ; pas à à la manière « néo libérale ». Non, non, à la manière « social-démocrate » ce qui signifie « dans un laps de temps beaucoup plus long ».
De mauvais esprits ont voulu faire les malins en commentant méchamment :
« Sainte Bernadette nous promet du sang et des larmes, longtemps, longtemps … » ad vitam aeternam …
Les mêmes prétendent que la promotion de Moscovici en leu et place d’un « ultra libéral » au poste de commissaire chargé des questions économiques va bouleverser la donne … et que
le « dialogue social » va rebondir, forcément et que,
le changement, c’est maintenant …
Il n’y a pas de quoi rire.
J M 3-10-2014.