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Loire Atlantique 9 / 11 / 2014

Manifestations et grèves en Europe.

Les médias n’en parlent pas. Ce n’est pas étonnant.  Les politiques d’austérité appliquées, selon des modalités à peine différentes dans tous les pays de l’UE provoquent la colère et le rejet de l’immense majorité de la population.

En Italie, ce sont des centaines de milliers de manifestants, et parmi eux, de nombreux jeunes, qui, à l’appel de la CGIL, ont manifesté contre le projet Renzi de remettre en en cause l’article 18 du code du travail afin d’ouvrir la voie à la « flexibilité sauvage » réclamée par le patron de la Fiat, Marchionne, le Kessler italien. Après le succès numérique de la manifestation du samedi 25 octobre, se pose clairement la question de l’organisation de la grève pour bloquer le pays et gagner, c’est-à-dire obtenir le retrait du projet gouvernemental. Le journal financier américain, le Wall street journal tente de se rassurer en écrivant : » heureusement, l’Italie a sa dame de fer, M. Renzi … »

En Grèce, ce sont des dizaines de milliers de fonctionnaires qui ont manifesté contre le nouveau projet de budget d’austérité.

Au Portugal : mêmes causes, mêmes effets. On note aussi des grèves dans les transports.

En Belgique, manifestation monstre contre le projet de repousser l’âge de départ à la retraite (à 67 ans). Un responsable du syndicat chrétien (CSC) déclare :

« Si ce gouvernement ne fait pas marche arrière, nous risquons de ne plus pouvoir contrôler nos troupes ».

Le récent congrès de la FGTB a adopté des revendications incompatibles avec la politique de l’UE.

En Grande Bretagne, des centaines de milliers de manifestants ont défilé dans les rues de Londres, bravant la quasi interdiction du leader du parti travailliste qui se prépare à assurer « l’alternance » ; en clair, poursuivre la politique de Cameron.

En Irlande, manifestation monstre à Dublin contre le projet gouvernemental de remettre en cause la gratuité de l’eau. Plus fondamentalement, c’est l’accumulation des plans d’austérité depuis 5 ans qui est clairement rejetée.

 En Allemagne, les grèves continuent dans les transports, La question des salaires, des retraites, de la lutte pour un vrai métier, donc contre les « mini-jobs » est au centre des préoccupations. Le gouvernement de « grande coalition » reste sourd aux revendications.

En France, M. Valls après avoir déclaré sa flamme aux entreprises a récidivé à l’occasion d’une petite fête entre amis à la CFDT. Vive le MEDEFDT ! aurait-il pu dire …

Les médias s’interrogent gravement : « qui sera président en 2017 » ?

La confédération CGT-FO a ouvert la perspective d’une manifestation nationale avec grève. Bien sûr la grève générale ne se décrète pas, mais elle se prépare. Cette question concerne tous les militants syndicalistes qui restent sur le terrain de la revendication. L’appel au 16 décembre constitue de ce point de vue une étape.

 En Loire-Atlantique, les deux unions départementales CGT-FO et CGT, avec le soutien de la FSU et de Solidaire, ont pris une position commune qui exige le retrait du pacte de responsabilité et qui se prononce pour la préparation de la grève interpro.

Le gouvernement ne nous laisse pas d’autre choix. Le président de la République ne vient-il pas de réaffirmer :

« j’irai jusqu’au bout des réformes » ?

J M  8-11-2014.

chaud ! chaud ! chaud !

leurs revendications concernent la réforme des retraites: Appel à la grève dès le 5 décembre

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