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Loire Atlantique 24 / 09 / 2021

Loire-Atlantique. Mobilisés pour « un plan d’urgence dans l’éducation »

Des manifestations ont eu lieu à Nantes et Saint-Nazaire pour demander notamment des créations de postes.

L’École a été soumise à rude épreuve et les personnels ont terminé l’année dans un état de fatigue rarement atteint. La rentrée 2021 est de nouveau marquée par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire ». C’est pour cela que des professionnels de l’Éducation nationale font grève ce jeudi 23 septembre.

300 manifestants à Nantes

À Nantes, près de 300 personnes ont manifesté, après une assemblée générale. Le ministère poursuit une politique qui va à rebours des besoins du service public avec le refus de créer un collectif budgétaire pour la création de postes d’enseignants, de conseillers principaux d’orientation (CPE), d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), de personnels administratifs, techniques, santé et sociaux, etc.  . Les syndicats mobilisés (CGT éduc’, FO, FSU, Sud solidaires) demandent des revalorisations de salaires.

« Conditions de travail déplorables »

Ils veulent aussi le rétablissement du baccalauréat national pour la session 2022, « avec des épreuves nationales, terminales et anonymes.

Saint-Nazaire. Une trentaine de profs sur le pavé

Les professeurs étaient appelés à un rassemblement ce jeudi matin pour protester contre la suppression de postes et demander des augmentations salariales.

Une trentaine d’enseignants du primaire et du secondaire ont répondu à l’appel lancé par Solidaires, la FSU, FO et la CGT. Ils se sont retrouvés place de l’Amérique latine pour un moment d’échanges sur les revendications qui les animent. Parmi celles-ci, on peut citer des hausses de salaires qui sont très faibles voir inexistantes, pointe Patrick Bourget, secrétaire adjoint FO Éducation. Autre grief, la suppression de 1 800 postes d’enseignants sur la France alors que nous avons 45 000 élèves supplémentaires. Résultat, les effectifs dans les classes explosent et les conditions de travail des enseignants et d’apprentissage des élèves se dégradent, poursuit Patrick Bourget.

Le recours aux contractuels

À cela s’ajoutent des demandes de pédagogie spécifiques que l’on ne peut plus mettre en place. Thierry Flora, pour la FSU dénonce des conditions de travail déplorables avec des collègues noyés dans l’urgence. Il s’insurge également contre le recours aux contractuels, comme l’a fait pour cette rentrée le rectorat sur 27 postes. À l’issue de ce rassemblement, les enseignants devaient aller voir leurs collègues restés au travail pour créer du lien et mieux préparer la manifestation interprofessionnelle du mardi 5 octobre prochain.

Presse-Océan  

 

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