>Histoire

21 / 04 / 2024

Les syndicats et la guerre (8). Seconde partie, la guerre de Syrie.

« L’actualité récente confirme les leçons qu’on peut tirer du siècle dernier ; les travailleurs, les travailleuses et les peuples sont les seules victimes de la guerre et de ses destructions, alors que les capitalistes et les marchands d’armes en tirent d’énormes profits ». (Extrait de l’appel intersyndical FO-CGT-FSU-Solidaires de Loire-Atlantique pour le 1er mai 2024).

Le « Mandat » ? De quoi s’agit-il ?

La « France » reçoit Mandat de la Société des Nations (dirigée par la Grande-Bretagne et la France impérialistes) de « protéger » la Syrie, un peuple réputé resté au stade de l’ « enfance ». L’historienne Lenka Bokova explique :

 La décision de la SDN « conduit à la négation du droit à la souveraineté des peuples sur leurs terres. Puis, l’image d’une relation parent/enfant rend la domination politique naturelle au regard du bon sens ». Elle devient même une obligation morale.

L’article 22 du Pacte de la SDN affirme : «  Le Conseil de Sécurité des Nations remplit le rôle de conseil de famille pour les peuples nés trop tard à l’indépendance. Il leur désigne comme tuteur, la nation qu’il croit la plus capable de remplir cette mission ». Pour justifier la tutelle, la « France » met en avant « la séculière protection des chrétiens du Levant ». On peut ne pas être dupes.

Pour mener à bien l’escroquerie, il faut à la tête de la « famille » un bon père de famille à poigne. Ce sera la fonction du Haut commissaire. Le Haut commissaire est le représentant de la République française en Syrie et au Liban. Il relève du ministère des affaires étrangères. Il détient le pouvoir législatif et exécutif, et c’est lui le commandant en chef de l’armée française. Il ne se contente pas de tirer les oreilles des « rebelles » ; il organise les bombardements, les razzias, tous les crimes de l’Etat colonial.

Il concentre sur sa personne toute la haine du peuple persécuté. Il est à l’origine de la suite ininterrompue de révoltes : mai 1919, août 1920, juin 1921 … qui préparent la guerre de 1925 … dont il n’est jamais question dans les manuels scolaires.

Le cartel des gauches.

Après l’écrasement militaire de la première grande révolte, la « France » procède à ce que les colonialistes nostalgiques d’aujourd’hui appellent une « modernisation » de la Syrie. C’est le gouvernement du cartel des gauches qui va généraliser le travail forcé, nouvelle forme de l’esclavage pourtant aboli pour la seconde fois en 1848.

Puisqu’il y a un cartel des gauches, la tentation de nombre de syndicalistes est de se taire et d’accepter de celui-ci, sans brocher, ce qu’il refuserait, peut-être, à un autre gouvernement, tout aussi impérialiste mais réputé moins « progressiste ».

C’est d’ailleurs un général « progressiste », radical-socialiste et franc maçon, le général Sarrail, qui épaule Gamelin dans son œuvre exterminatrice.

Le concurrent britannique ne mâche pas ses mots. (Source : W.F. Stirling un « camarade de guerre de Lawrence » ; cité par James Barr : « la révolte druze », page 195, dans « une ligne dans le sable ».

Stirling explique : « La Syrie a été dépouillée de ses ressources les plus profitables ». Ce qui signifie : elles devraient revenir, ces ressources, à la Grande-Bretagne, ou plus précisément aux capitalistes britanniques.

« Les services publics étaient tous propriétés des français et toutes les infrastructures existantes avaient été construites à des fins stratégiques et non pour le bénéfice du public ». Cette appréciation parfaitement juste s’appliquait tout autant à l’Inde, à la Birmanie, au Kenya, aux Antilles britanniques et à toutes les possessions de la Couronne. Enfin, la corruption était omniprésente. « Nous étions en Orient où rien n’est gratuit » disait le général Catroux.

« Pour la paix » ? Vraiment ?

L’arrivée au pouvoir du Cartel des gauches en 1924 s’accompagne de bonnes intentions nouvelles : « Pour la paix » et, « contre le mur d’argent » sont les deux slogans préférés du nouveau pouvoir. Des syndicalistes y ont-ils sincèrement cru ?

« Pendant la première guerre mondiale, la diplomatie française utilise ce prétexte humanitaire – la protection des chrétiens d’Orient – pour assurer ses droits à une part du dépeçage de l’empire ottoman, allié de l’Allemagne. Les accords secrets anglo-franco-russes négociés de mars 1915 à mai 1916 et connus sous le nom d’accords Sykes-Picot-Sazanoff, leur garantissent une zone côtière d’administration directe, ainsi qu’une zone d’influence en Syrie intérieure jusqu’à la région de Mossoul » (Extrait de la préface de Jacques Couland). Mossoul, où se situent les puits de pétrole.

«  C’est l’administration directe de la France qui s’impose contre la résistance ininterrompue des populations en Syrie, plus sporadique au Liban ».

Officiellement, la Syrie n’est pas une colonie. La France impériale est chargée d’y mener une œuvre civilisatrice.

L’arrogance de l’état colonialiste met le feu aux poudres.

Comme souvent, c’est un fait d’apparence mineur qui provoque l’embrasement.

Lors d’une cérémonie druze, des coups de feu sont tirés. C’est la preuve que des « rebelles », des « fanatiques », des « terroristes », pour tout dire, des musulmans s’arment contre la « France ». Une riposte ferme s’impose ; question de prestige ! Nous voici retournés au temps des Croisades …

James Barr raconte ; « Dès juillet 1925, le général Sarrail ordonne au chef du renseignement de Damas de s’en charger (de la répression). Martin confirma qu’une rébellion paraissait imminente, et Sarrail lui ordonna d’inviter les quatre chefs druzes à Damas. Trois d’entre eux acceptèrent l’invitation et, dès leur arrivée dans la capitale, finirent dans une geôle ».

C’était la provocation de trop.

La guerre commence dans le désert, dans le djebel, avant de gagner Damas.

En « métropole », la propagande bat son plein. Les discours hystériques anti arabes, de la « gauche » à la droite extrême succèdent aux discours hystériques de la droite extrême à la gauche bien pensante ; trop grossiers pour en croire un traitre mot ? Pourtant, la tentation de la soumission est forte au sommet des organisations syndicales qui devraient pourtant s’affirmer au premier rang de la résistance. D’autant que les carnages de la guerre du Rif sont tout récents et nul ne peut les ignorer.

C’est d’ailleurs sur cette soumission qui tient en laisse en France des millions d’exploités, français ou pas, que compte le gouvernement « progressiste » pour préparer le carnage.

Plate-forme politique des « rebelles » druzes.

L’historienne Lenka Bokova a lu et traduit les rares documents restés à la disposition des chercheurs.

Le premier énumère les revendications fondamentales :

1 / Unité du pays syrien de son littoral et son intérieur. Reconnaissance de l’Etat syrien arabe uni et totalement indépendant.

2 / Constitution d’un gouvernement populaire. Souveraineté totale de la nation.

3 / Retrait des forces occupantes du pays syrien et formation d’une armée nationale.

4 / Affirmation des principes de la révolution française, des droits de l’Homme à la liberté, l’égalité et la fraternité.

Le texte revendique la liberté de conscience. Il dénonce le colonialisme : « les assoiffés de colonialisme », et encore, « les usurpateurs colonialistes » et en appelle « aux armes ! ».

Dans une seconde proclamation, « les (très rares) fonctionnaires de l’Etat syrien sont appelés à ne plus collaborer à la collecte d’impôts, ni à la conscription, ni à aucune forme d’aide ou de service rendus à l’ennemi ».

Un troisième appel proclame : « L’indépendance se prend, elle ne se donne pas ». En même temps qu’il reprend le : liberté, égalité, fraternité de 1789, il est aussi un appel à l’ « unité nationale » :

« Il n’y a pas de Druze, Sunnite, Alaouite, Chiite, Chrétien, ce sont tous des fils d’une seule nation, d’une seule langue, aux traditions et intérêts communs ».

« Tous, quelques soient leurs croyances ou classes sont appelés à s’unir dans la fraternité nationale contre leurs ennemis communs … »

Mais le paysan sans terre ou le prolétaire de Damas a-t-il vraiment les mêmes intérêts que le bourgeois arabe relativement aisé qui aspire à vivre comme un « européen » et est de ce fait souvent tenté de s’arranger d’une façon ou d’une autre avec le colon ?

Le déroulement des opérations militaires.

Des historiens consciencieux, il y en a, ont raconté tout cela dans le détail. Parmi ceux-là, James Barr fournit quelques indications qui ne devraient plus surprendre personne. Les bombardements de populations civiles font partie de l’œuvre civilisatrice. Par exemple :

«  ( … ) Le soulèvement dans la ville de Hama a été abrégé par des tirs d’artillerie et un bombardement qui tuèrent 400 civils ». Ou encore :

« Les hors la loi ayant rendu le trajet vers Damas et retour dangereux (pour les militaires français), les français tentèrent de les déloger en incendiant et en bombardant les villages et les vergers. … ils tentèrent d’apporter la preuve de leurs victoires et de décourager d’autres rebellions potentielles à Damas même en ramenant les cadavres de leurs adversaires dans la ville, où ils les exhibèrent sur la place centrale … corps sans vie entourés de soldats, de gendarmes et du chef de la police (les rebelles sont des délinquants), armé de son fouet ».

Une expatriée, pas patriote pour deux et qui a assisté à la scène rapporte l’état d’esprit des habitants de Damas : « mourir pour mourir, que ce soit en combattant ! ».

C’est l’engrenage. La cible suivante sera Damas et sa population. J. Barr poursuit :

« ( … ) A la nuit tombée … les français avaient déployé des chars d’assaut au cœur du bazar et, d’un bout à l’autre de la ville, les crépitements d’une fusillade de plus en plus nourrie rivalisaient avec les appels à la prière. ( … ) Un immense barrage d’artillerie détruisit presque tout le vieux quartier commerçant et sema la dévastation … des caricatures commencèrent à circuler représentant un Sarrail géant tuant des femmes et des enfants … » (1).

Ce déchainement de sauvagerie inquiète le concurrent britannique, non pas pour des questions humanitaires, ce serait bien extraordinaire ! mais parce que l’Empire britannique a peur d’un soulèvement généralisé qui toucherait la Palestine et l’Irak (sous mandat britannique), l’Irak et ses si précieux puits de pétrole.

Les britanniques n’ont pas confiance dans les capacités de la France à assurer la « stabilité » de l’ordre colonial.

Pourtant, le lieutenant-colonel Gamelin chef du service des renseignements fait du zèle lorsqu’il passe ses consignes à ses « collaborateurs » :

« Vous leur ferez connaître (aux notables arabes) que nous exigeons l’obéissance au gouvernement syrien, le paiement d’une amende, le versement des armes et une autodéfense éventuelle contre les bandes. Des otages bien choisis vous serviront de garantie dans ces opérations qui équivalent à une soumission. Aux villages qui ne se soumettraient pas, vous ferez connaître qu’un délai d’exécution de 48 heures leur est accordé, au terme duquel des expéditions de razzia seraient exécutées contre eux. Vous demanderez au commandement de faire à cet effet quelques exemples ». 

Ces dispositions criminelles sont alors connues de tous. Pourtant, en « métropole », on approuve ou on se tait ce qui revient à être complice.

« Des syriens responsables » ?

Le vice-consul du Royaume-Uni à Damas, John Vaughan-Russel donne le point de vue britannique :

« Il est difficile de voir comment les autorités après toute la haine et l’amertume qu’elles ont engendrées, pourraient trouver avant de nombreuses années des syriens responsables pour collaborer avec eux en toute bonne volonté à la tâche de gouverner le pays ».

Pour calmer le jeu, le Cartel des gauche missionne fin 1925 le bien nommé Bertrand Henri Léon Robert de Jouvenel des Ursins, un homme de bien.

J. Barr : « Alors que Sarrail avait lâché des bombes, il fit servir des bombes glacées » aux rares notables syriens « de bonne volonté » et « aux patriotes de bonne foi ». Il informa les druzes qu’il entendait négocier.

Bien. Mais en même temps, il expédie « des colonnes volantes de soldats (constituées de Circassiens, Arméniens et Kurdes, façon d’épargner le sang pur français) dans les maquis toujours contrôlés par les « terroristes ».

Et comme toujours dans ces circonstances-là :

« Ils pillaient tout ce qu’il était possible d’emporter et incendiaient les maisons … les rebelles, les suspects qu’ils capturaient (avaient) une tendance fâcheuse à être abattus quand ils tentaient de s’échapper ».

Et la situation « s’envenime ». D’autant que la guerre impérialiste terminée au Maroc « libère » 95 000 hommes de troupe tout fringants, prêt à en découdre sur ce nouveau front. Les massacres coloniaux vont se poursuivre jusqu’en juillet 1927. Juste avant ceux du Congo-Wara.

C’est le règne de la schlague, partout, dès lors que des perspectives de bon business s’offrent aux appétits capitalistes.

Echec de la politique de « pacification ».

Le Haut commissaire Jouvenel change de stratégie ; s’ouvre la période dite de la « générosité française ». Ahmad Nami Bey est nommé chef de l’Etat. Pas moins.

Trois ministres syriens (dont un à l’intérieur) intègrent le nouveau gouvernement. Ils sont membres du Parti du Peuple, en réalité, le parti des notables. Une déclaration est adoptée.

Le premier point promet :

« Une Assemblée constituante sera convoquée qui sera chargée de l’élaboration de la Constitution du pays sur la base de la Souveraineté nationale ». Est-ce la voie vers l’indépendance véritable ? Pas du tout.

Puisque le second point « donne au Mandat la forme d’un Traité qui sera passé entre la France et la Syrie pour une période de trente ans … le traité réservera à la France l’influence politique sans porter atteinte à la souveraineté nationale ».

Dans la foulée le Haut commissaire tente de faire adopter une motion condamnant l’insurrection. Les trois ministres refusent de se soumettre. Ils sont arrêtés et déportés. Fin de la farce « générosité française ».

Lenka Bokova conclut :

« Après l’échec du gouvernement de Ahmad Nami Bey, il n’y aura plus durant deux ans que le son du canon ».

Sur le terrain militaire, c’est la raison du plus fort, la raison du parti colonial qui l’emporte.

A Paris, lors des votes à la Chambre pour la poursuite de la guerre, le vote des crédits militaires – la sacro-sainte absurde « économie de guerre – « les députés votent pour la poursuite du carnage : 261 pour et seulement 29 contre.

La guerre se poursuit jusqu’à la « victoire » des colonialistes.

En février 1928, l’état de siège est levé. Officiellement, la censure est abolie.

Une nouvelle loi électorale est promulguée pour donner à l’ordre colonial un semblant de légitimité. Mais la nouvelle Assemblée est encore jugée trop turbulente, « mal soumise ». Le pouvoir colonial suspend l’Assemblée puis en février 1929, il l’ajourne sine die. L’ordre règne. C’est la paix ; la paix des cimetières.

Côté colonial, les pertes en vies humaines sont relativement peu élevées. Et la France coloniale a pris soin d’utiliser les services de « nos » troupes coloniales. Il faut épargner le sang pur … français.

Côté syrien, les historiens ne se hasardent pas à chiffrer.

Les causes de la défaite des « rebelles ».

Sur le plan militaire, elles sont évidentes. Les moyens considérables mis en œuvre par l’Etat colonial laissaient peu de chances aux « bandits » rebelles.

Les chefs de l’insurrection sont des notables. Ils agissent d’abord en fonction de leurs intérêts de caste privilégiée.

Pour eux, il n’y a pas en Syrie de « question sociale à discuter ». Le « peuple » syrien formerait un tout. Chaque membre de la « communauté nationale » doit être relié (soumis en réalité) aux décisions des sommets de la communauté.

Dans cette logique, il n’y a pas de place pour la construction d’organisations syndicales (et politiques) qui exprimeraient et défendraient en toute indépendance les intérêts de la majorité, la très large majorité des exploités.

Dans le livre de Lenka Bokova fort intéressant au demeurant, le mot « syndicat » n’est pas une seule fois employé.

L’expression « grève générale » (à Damas) est employée une fois. On ne sait pas qui en est à l’origine ou s’il s’agit d’un mouvement spontané. On ne sait rien des revendications, et même s’il y en a.

On comprend bien que l’Etat colonial a tout intérêt à ce que cette situation d’atomisation des classes opprimées dure. C’est la meilleure garantie de sa survie.

Puits de pétrole en Irak. Photo prise en 1932. Un geyser impressionnant, objet de bien des convoitises. Mais il n’y a pas que le pétrole. Dès 1918, les Chambres de commerce de Lyon et de Marseille s’intéressent au business en Syrie, la première pour la soie, la seconde pour le commerce maritime. On sait que le coût du travail y est extrêmement bas … « C’est au service de ces intérêts-là que la France, en tant qu’Etat, s’est placée ». (Lenka Bokova).

Le pipeline.

James Barr n’accorde guère de crédit au baratin faussement humaniste : Les civilisations occidentales « évoluées » qui devraient apporter les « lumières » dans ces territoires où règnent les « ténèbres ». Le BIEN contre le MAL, la victoire du BIEN justifiant tout, surtout le plus ignoble.

Il écrit : « Le 14 octobre 1927, quand le trépan (instrument de forage) atteignit enfin la nappe pétrolière, dans le nord de l’Irak, deux foreurs furent tués par le geyser noir qu’ils venaient de libérer, et qui, au cours des vingt-quatre heures suivants, cracha l’équivalent de 90 000 barils dans l’atmosphère. ( … ) Cette découverte déclencherait une autre querelle entre deux des principaux actionnaires de la compagnie (Turkish Pétroleoum Company, majoritairement à capitaux britanniques) les gouvernements anglais et français, au sujet de la route par laquelle le pétrole devait être transporté vers les marchés consommateurs … les britanniques avaient espéré que tout le pétrole découvert sous la steppe aride du nord de l’Irak reviendrait à eux seuls ». 

Mais le nouveau patron, l’impérialisme US, le rappela à l’ordre :

« L’ambassadeur à Londres rappela aux anglais que son gouvernement attendait que les nouveaux mandats de la Grande-Bretagne soient détenus et régis de manière à assurer un égal traitement, en droit et en fait au commerce de toutes les nations ».

Ce n’était pas encore : pousse-toi de là que je m’y mette, mais on s’en rapprochait.

Laissons J. Barr conclure :

« La Palestine gagnait désormais une nouvelle importance stratégique en tant que débouché du pétrole irakien. Cela ne pouvait que renforcer la détermination des britanniques à y rester – malgré une opposition grandissante à sa présence – à n’importe quel prix ou presque ». En effet. De juin 1936 au début officiel de la seconde grande boucherie mondiale, le gouvernement de sa gracieuse majesté mènera une véritable guerre contre le peuple palestinien. Le pétrole, le pétrole …

Général Gamelin. Selon le ministère des armées : « Il reçut le commandement des troupes françaises en Syrie … avec pour mission de réprimer l’insurrection, tâche dont il s’acquitta brillamment et qui lui vaut d’être élevé à la dignité d’officier de la légion d’honneur … »

Selon Gamelin, « les troupes françaises étaient en état de légitime défense ». Les troupes coloniales « ont le droit de se défendre ». C’est toujours la même chanson. En septembre, il clame : « Il faudra punir par une destruction systématique et impitoyable les villages (suit la liste) qui se sont montrés parmi les plus farouches et les plus traitres de nos ennemis … » Le 5 octobre, il se déclare « satisfait de la terreur semée ». Il organise la famine en faisant «  tuer le bétail, en faisant arracher les arbres et les récoltes, en faisant détruire et brûler toutes les habitations .… » … (Citations : Lenka Bokova).

JM. 20-04-2024.

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