>Histoire

18 / 06 / 2023

Les guerres de Russie.

« Ainsi Bonaparte, marquait tous les jours plus fortement son dessein d’absolutisme et il se préparait à éliminer le peu qui restait encore de libertés publiques … » (Jean Jaurès, septembre 1904. Brochure intitulée : « Bonaparte »).

Bonaparte, c’est la guerre totale, contre le peuple français d’abord et les libertés publiques, et contre tous les peuples. Ce n’est pas un hasard si sa mémoire a été honorée en mai 2021 en présence d’un illustre invité d’honneur, le chef de l’Etat lui-même qui a déposé une gerbe sur sa tombe. Inquiétant.

Juin 1812

Nous sommes en juin 1812. L’Empereur, sûr de lui, provocateur et arrogant prétend mettre la Russie du tsar Alexandre à genoux. Modestement.

Les motifs du petit chef de guerre sont essentiellement économiques.

La Russie ne se soumet pas au blocus économique que Napoléon veut imposer à l’Europe entière contre la Grande-Bretagne qui est la première puissance maritime. La France de l’Empereur lui conteste ce statut. Ce blocus a eu en France des conséquences catastrophiques (1).

Napoléon a tout tenté pour soumettre la Russie à son diktat. Il a même envisagé un mariage avec la petite sœur du tsar, âgée de quatorze ans. Sans succès.

Pour les admirateurs contemporains du génie, le détournement de mineure n’est pas un problème. Peut-être est-ce même une preuve supplémentaire de génie (2).

Il ne reste donc à Napoléon que la guerre, « prolongation de la politique par d’autres moyens » (Carl von Clausewitz). La Russie vaincue deviendrait une simple colonie.

Bien sûr, Napoléon décide seul. Pas besoin de « corps intermédiaires » ; les dociles laquais – quelques généraux et une petite cour d’opportunistes tout aussi arrogants qu’ignares – lui suffisent. La victoire militaire acquise et couverts de gloire, certains galonnés rêvent de bouter l’anglais hors de l’Inde et de s’y installer comme des petits rois, sans aucun contrôle d’aucune sorte. L’actuelle Indonésie est déjà passée sous la férule du dictateur.

Napoléon gouverne isolé, flanqué d’une sorte de  Conseil de guerre ; c’est déjà le « coup d’état permanent », autrement dit, le bonapartisme. Quelques courtisans essaient bien de lui faire comprendre deux ou trois choses simples, comme le général Mouton ou le général Baston de la Riboisière. Le chef ne les prend pas au sérieux. Lorsque le général de Caulaincourt lui parle des réalités du terrible hiver russe, Napoléon se moque : « des histoires pour faire peur aux petits enfants » ! » Il commande tout de même une étude sur le climat de Russie qui ne servira à rien. Les plus serviles se régalent et s’enrichissent. « Pourvou qu’ça doure ! »

Les soutiens des dictateurs.

Les prêtres orthodoxes soutiennent le tsar, expression de la Providence. L’église catholique soutient Napoléon et toutes ses guerres, expression de la Providence. Du coup, il y a deux Providence … en guerre.

Les politiques « sociales » des deux Empires se ressemblent beaucoup.

En Russie, l’écrasante majorité de la population survit sous le régime du servage officiellement aboli en 1861.

En France, Napoléon rétablit l’esclavage – pas en métropole, puisque esclave = Noir – esclavage aboli une première fois par la révolution en 1794, sans indemnisation des propriétaires d’esclaves. (Contrairement à la seconde abolition de 1848).

Ces ressemblances entre belligérants restent une constante des guerres modernes du XXIème siècle (3).

Les « oligarques » mafieux russes du XXIème siècle sont-ils si différents de leurs collègues d’Ukraine ?

Tout pour l’ « économie de guerre ».

L’Etat peut tout, pense Napoléon. Surtout lorsqu’il s’agit de réunir, certains disent aujourd’hui, « réconcilier » tout un peuple pour la guerre, la guerre de « haute intensité » comme disent les gouvernants actuels … 

Napoléon mobilise tous ses « alliés » (les pays conquis) qui doivent fournir leur contingent de chair à canon.

Pour tromper son monde, il laisse croire que l’objectif est de « protéger » les polonais, les lituaniens etc des appétits de l’ « ogre russe ». Qui pouvait croire que le dictateur allait libérer les russes et les nationalités opprimées du tsarisme ? (4).

Curtis Cate écrit dans son livre « La campagne de Russie, 22 juin 1812- 14 décembre 1812 » :  

Napoléon « était persuadé que la seule menace d’un décret français émancipant les serfs suffirait à pousser les aristocrates russes à faire pression sur leur Tsar pour qu’il demande la paix … (mais) le décret d’émancipation fut enterré ». La conquête de la Russie par les armées coalisées placées sous commandement unique ne pouvait signifier que toujours plus d’oppression, toujours plus de misère pour la quasi-totalité de la population russe.

Napoléon clame :

« Il faut les refouler (les russes) dans leurs glaces afin que, d’ci vingt-cinq ans, ils ne viennent pas se mêler des affaires de l’Europe civilisée ».

En 1969, un chef de guerre US proclamait qu’il fallait « renvoyer les vietnamiens à l’âge de pierre » ; continuité des objectifs de guerre des classes dominantes …

Côté russe :

En Russie, l’ « ordre » est imposé par la contrainte, depuis toujours. « Il fallait de toute évidence une discipline de fer pour tenir en main des serfs (90 % de la population) que leurs maîtres avaient fait sélectionner par leurs régisseurs et incorporer de force … » Les forçats de la guerre meurent le plus souvent avant même d’avoir atteint le front : morts de faim, de maladie, de froid, ou des brimades et des coups infligés par les chefs.

Ceux qui ont une chance minime de s’en tirer sont ceux qui désertent, les « traitres à la patrie » et à … Seigneur Dieu.

Les laquais du pouvoir de l’homme seul.

Curtis Cate écrit : « Aucun avertissement n’avait pu ébranler la certitude de Napoléon de pouvoir gagner une guerre rapide ».

Une poignée de jeunes généraux aussi incompétents que frivoles ne voyaient pas non plus la nécessité d’équiper l’armée de tenues adaptées à l’hiver russe puisque la campagne de Russie ne devait être qu’une promenade de santé. Ils seraient maîtres de Moscou, et bien avant l’hiver ; avec d’intéressantes perspectives de pillages …

Curtis Cate explique : « Pour tenter de réduire les pillages … tout maraudeur ou pillard devait être conduit à la prévôté la plus proche et exécuté dans les 24 heures. Ces instructions ne semblent pas avoir eu un grand effet de dissuasion, ne serait-ce qu’à cause du nombre très insuffisant de gendarmes … »

Pour ne pas mourir de faim, les soldats pillent les populations déjà victimes des exactions des hobereaux russes, ukrainiens, polonais … et massacrent sans retenue.

Des soldats de la « grande armée » ont cette  « solution » radicale : « Certains soldats, rendus fous par la faim et l’épuisement sortaient des rangs en titubant et s’enfonçaient dans les bois les plus proches, où, de temps en temps une détonation indiquait qu’un fantassin de plus avait mis fin à ses jours ». La guerre, c’est la barbarie.

Curtis Cate a cette appréciation :

« Il est pour le moins ironique que Napoléon … ait choisi d’envahir la Russie au moment où celle-ci songeait à réformer un système périmé de gouvernement autocratique … sans 1812, il n’y aurait peut-être jamais eu un Bakounine, ni un Plékhanov, ni un Lénine, ni un Trotski. Oui, sans 1812 … »

Le bon tsar réformateur ? un conte pour les petits enfants … 

En 1905, le tsar fait tirer sur la foule porteuse d’une pétition pour la Démocratie.

C’est le début de la révolution russe.

L’exemple, fin juin, de la « libération » de Vilna. 

Lorsque la GRANDE ARMEE pénètre à Vilna et la « libère » de l’oppression russe, « les dames revêtues de leurs plus beaux atours lançaient (aux soldats) des biscuits mêlés aux fleurs » et il y eut une distribution de bière. Mais l’euphorie fut de courte durée. Confortablement installé au palais de l’Archevêché, notre héros national ne se préoccupe guère des changements de température brutaux. En quelques heures, on passe d’une chaleur extrême à une terrible tempête hivernale. Un « dérèglement climatique » comme on dirait maintenant d’une violence inhabituelle que nos stratèges militaires n’avaient pas cru possible.

« Ce fut une nuit de cauchemar inoubliable. Tous les feux de camp furent noyés sous un déluge d’eau glacée mêlé de neige fondue et de grêle ».

Les huttes des habitants « libérés » avaient été détruites pour en faire des feux de camps. Autour de Vilna des villages entiers avaient été détruits. Les premières victimes de la guerre sont les gens sans défense.

Les soldats du génial chef de guerre n’échappent pas au désastre :

Curtis Cate cite un témoin qui dénombre « des centaines de soldats morts de froid et d’épuisement, les cadavres étant empilés en tas au bord des routes … A Vilna même, le spectre de la faim hanta les rues ».

Il en tire cette constatation : « Toutes ces vicissitudes douchèrent l’enthousiasme des habitants de Vilna à l’égard de leurs « libérateurs » ce que ne comprend manifestement pas cet idiot de Napoléon qui n’y voit que de l’ingratitude.

Les débris de la Grande Armée repassent par Vilna en décembre. C’est le temps de la fuite éperdue.

Curtis Cate décrit la situation : « Les soldats qui portaient encore un fusil ne pouvaient plus charger leur arme en plein air, et ils étaient nombreux à avoir si peur de ne pouvoir rattacher leurs bretelles avec leurs doigts à moitié gelés, quand ils baissaient culotte, qu’ils en décousaient le fond pour pouvoir satisfaire leurs besoins naturels avec le minimum de risques … »

Cette « armée » décomposée traine pourtant toujours des chariots remplis « de napoléons d’or, de bijoux, de tabatières, de montres, de vêtements richement brodés … » volés à Moscou. On s’entretue allègrement pour en conserver le contrôle. « Cet épisode sordide marqua la phase finale de la dissolution de l’armée ».

C’est le moment choisi par l’amiral tsariste Tchitchagov pour promettre une généreuse récompense « pour la prise de l’auteur des maux de l’Europe ». Un signalement le décrivait ainsi : « Il est de taille petite et ramassée, il a le teint pâle, le cou court et épais, la tête forte, les cheveux noirs ».

Traqué par les cosaques, l’empereur laisse les résidus de son armée en plan et s’enfuit sans même prévenir ses généraux. L’individu n’est pas téméraire et il craint l’action fourbe de « complotistes » à Paris.

Il rédige un « bulletin des armées », le N°29, un monument de falsifications, pour son « bon peuple » qui se termine par : « la santé de l’empereur est bonne ». Oui, mais sa santé mentale ?

Stupide, mégalomane, incompétent : un peu de tout ça ?

Napoléon aurait dit : « Le cadavre d’un ennemi sent toujours bon ».

Il reçoit au front un portrait de son fils âgé de 17 mois – il est déjà roi de Rome – et « observe presque avec tristesse : il est trop jeune pour voir un champ de bataille … si mon fils avait quinze ans, il serait ici au milieu de tant de braves, autrement qu’en peinture ».

Curtis Cate cite précisément ces innombrables bêtises proférées par le grand homme.

Notre président-du-coup-d’état-permanent s’y retrouve pourtant, au moins partiellement :

« On aime Napoléon parce que sa vie a le goût du possible … sa vie est une épiphanie de la liberté … » ; propos tenus à l’occasion du bi centenaire de la mort du génie.  (Ce serait intéressant de savoir qui lui écrit ses discours).

Le roi de Rome en peinture.

Peut-être un jour des médecins psychiatres étudieront-ils sérieusement l’état mental de Napoléon ? Si le pouvoir rend fou, n’est-il pas vrai que le pouvoir absolu rend  absolument fou ?

Mais ce chef de guerre est toujours respecté par nombre de nos « élites » du XXIème siècle, tout aussi va-t-en guerre que leur modèle.

Peut-il y avoir un vainqueur ?

Voici ce qu’écrivait le député vraiment socialiste Pierre Brizon (5) après la grande boucherie de 14-18 :

« Non, ne fêtons pas la victoire … on ne fête pas la mort de millions d’hommes … il n’y aurait de victoire que si la guerre était morte à jamais.

Mais la guerre ne sera écrasée pour toujours que par le triomphe des peuples sur leurs gouvernements de proie, de privilèges et de réaction. A bas la guerre ! » (Editorial de : la VAGUE. 10 juillet 1919).

Sur l’ARC de TRIOMPHE sont gravés les noms de 660 « héros » de la nation : parmi eux, notamment, des généraux qui totalisent une infinité de crimes contre les peuples soumis à l’arbitraire et à la loi des puissants. Parmi eux, 26 maréchaux d’empire, tous ducs ou comtes, ou Princes souverains …

Parmi eux, à titre d’exemple si l’on peut dire, un certain Denis Decrès, ministre de la Marine de notre Napoléon national :

« Je veux des esclaves dans nos colonies. La liberté est un élément pour lequel l’estomac des nègres n’est pas préparé ». La noblesse russe partageait un point de vue très proche concernant l’estomac des serfs.

Avant de disparaître enfin de la scène de l’Histoire, Bonaparte avait tenté le coup des 100 jours, incapable de comprendre à quel point il était rejeté pour ne par dire haï par le plus grand nombre. A l’occasion de l’étrange « commémoration » donnée à l’occasion du bicentenaire de la mort du tyran, l’actuel petit Bonaparte élu « par effraction » – deux fois – a osé parler « du panache des 100 jours » avant de poursuivre : « Tout ce qui est fait sans le peuple est illégitime ». Comme s’il s’agissait de repousser toujours plus loin les limites du cynisme et de la provocation.

Curtis Cate conclut : 

Après la Bérézina de Russie, « l’appel aux armes lancé par Napoléon au nom d’un pays éclairé pour ne pas dire progressiste, une fois encore menacé par des forces réactionnaires fut cette fois à peine moins populaire qu’il ne l’avait été lors des premières levées en masse des années de 1790 ».

Quant à son ancien très bon ami Alexandre, « vainqueur » de la Grande Armée, il « était saisi par des illuminations mystiques, où il se voyait devenu l’instrument de la Providence».

Tirer les leçons du passé.

 La Confédération syndicale internationale (et son antenne européenne) serait bien inspirée de cesser de « revendiquer » une meilleure place dans la « gouvernance mondiale » et de soutenir tel ou tel fauteur de guerre contre tel ou tel autre. Il semble bien qu’elle n’en prenne pas le chemin.

Messieurs dames de la CSI et de la CES, « arrêtez de servir et vous serez libres » ! Arrêtez avec vos « Chartes des Valeurs » que les chefs de guerre peuvent adopter sans problème.

(1) Le LAVISSE, livre de l’histoire de France destiné aux élèves du cours moyen deuxième année et à ceux préparant le certificat d’études a servi pendant des générations à formater la jeunesse. Voici ce que dit l’édition de 1936 :

« Le Blocus privait les Français de beaucoup de produits ; la vie devenait chère. Le commerce souffrait. Cependant, Napoléon qui avait besoin de beaucoup d’argent, avait établi des impôts indirects sur les boissons, le sel, le tabac. Il y avait eu des impôts de ce genre sous l’Ancien Régime mais la Constituante les avait supprimés pour soulager le peuple. En les rétablissant, Napoléon avait mécontenté gravement ses sujets ».

Pour pouvoir gouverner seul, le LAVISSE rappelle que Napoléon avait supprimé les libertés démocratiques et muselé la presse. (Par contre, il ne convoquait pas les éditorialistes pour leur fournir les « éléments de langage » officiels). Il voulait aussi des artistes à sa botte … ce qui n’empêche pas le président de la République du coup d’état permanent de proclamer fièrement : « Napoléon sut incarner l’ordre ». L’ordre ? C’est sans doute au nom de l’ordre que le parti de l’ordre rêve de coller un uniforme sur le dos des gamin(e)s dès la classe de seconde. (Sous Pétain, l’âge minimum requis pour les chantiers de jeunesse, c’était vingt ans).

On retrouve dans cet ouvrage censé vanter les mérites de la République  comme une nostalgie de l’Ancien Régime : « Devenu empereur, Napoléon imita les souverains de l’Ancien Régime … Il y eut un archi chancelier, un archi trésorier, des maréchaux …Tout ce monde portait des costumes magnifiques et faisait de grandes dépenses … mais les nouveaux courtisans n’étaient que des parvenus sans élégance ni distinction ».

Un peu comme si avec Maurras et un de ses admirateurs contemporains, il « manquait à la France la figure d’un roi ». (Macron en 2018).

(2) Curtis Cate note : « Cette nouvelle plongea l’impératrice douairière Maria Féodorovna, d’ordinaire d’humeur tranquille, dans un état de nervosité proche de la panique. La seule idée que sa pauvre Annette pourrait ainsi être sacrifiée pour le bien de l’Etat et qu’elle pût être mariée à un homme d’un caractère scélérat pour qui rien n’est sacré, lui faisait horreur ». On la comprend. De nos jours, ce genre de tractation n’existe plus, évidemment. D’ailleurs, le maître du Kremlin du moment n’a sans doute pas de petite sœur, ni de petite nièce …

(3) L’actuelle Russie a porté le départ en retraite à 65 ans. C’est la « retraite des morts ». 90 % des russes étaient contre. Les russes ne sont pas fous. Le chef de guerre et sa police sont passés outre. Heureusement dans nos démocraties, ce genre d’aberration ne peut pas se produire.

Le chef de guerre ukrainien a profité de la guerre – bénie soit-elle – pour supprimer le code du travail dans toutes les entreprises de moins de 200 salariés. C’est le retour au système du Moyen Age du contrat individuel de louage de services. Il menace les syndicats qui ne seraient pas à sa botte de leur prendre leurs locaux. Et ensuite, quoi ? Heureusement, dans nos démocraties avancées, tout ceci est impossible.

Deux politiques « sociales » qui se ressemblent, avec des « élites » mafieuses qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau, chacune défendant « jusqu’à la dernière goutte de sang » du peuple, ses immenses privilèges.

(4) Seuls les plus naïfs pouvaient imaginer un Napoléon libérateur des peuples. C’est un peu comme si l’on confiait aujourd’hui à la gigantesque machine de guerre qu’est l’OTAN, le soin de veiller au respect de la démocratie dans le monde. Imagine-ton les chefs de l’OTAN rétablir les libertés démocratiques et syndicales bafouées en Ukraine et en Russie ? Rétablir les droits à la retraite à 60 ans ? rétablir le code du travail ? reconstruire la fonction publique saccagée en Ukraine, reconstruire un système de soins détruit par les mafieux russes … Traquer les mafieux … ? 

(5) Pierre Brizon (avec deux autres députés) avait refusé de voter les crédits de guerre en votant NON.

JM 18  juin 2023.

chaud ! chaud ! chaud !

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