Loire Atlantique 20 / 06 / 2023
Les agents du centre technique municipal de Basse-Goulaine (Loire-Atlantique) durcissent le ton vis-à-vis du maire, en entamant une semaine de grève à compter de ce lundi 19 juin. © Ouest-France
La totalité des agents (une quinzaine) du centre technique municipal de Basse-Goulaine (Loire-Atlantique) sont en grève depuis ce lundi 19 juin, pour au moins une semaine »,
selon Jérôme Sébillet, délégué du personnel Force ouvrière. L’objectif est de perturber voire d’obliger la mairie à annuler les événements festifs de fin d’année »
,
tels que la Fête de la musique, mercredi 21 juin, et les fêtes de fin d’année des écoles publiques et privées. Les scènes, les stands et les barnums ne seront pas montés.
L’épreuve de force semble bel et bien engagée entre les agents municipaux et Alain Vey, le maire. Lors des comités sociaux territoriaux, le maire refuse de parler du mouvement social et bloque toute discussion.
Les revendications portent sur les salaires, les RTT et les tickets-restaurants. En dehors de toute négociation, le maire a annoncé le versement d’une prime exceptionnelle de 300 € et 400 € et l’octroi d’un vendredi après-midi une semaine sur deux.
« Le maire nous oblige à un rapport de force »
Dans le dernier tract distribué par les agents techniques à la population, un virage net apparaît. Il ressemble davantage à une liste de doléances sur les conditions de travail au sein de la collectivité. Le titre est explicite : Stop au manque de considération et à la gestion indigne des agents municipaux.
Les représentants du personnel déroulent les exemples de mal-être au travail ressenti dans les différents services » : « Les deux dernières directrices du multi-accueil, parties pour surmenage et manque de considération ; la dernière directrice enfance et jeunesse, partie après deux mois, en expliquant dans un courrier qu’elle avait observé très rapidement une gestion de l’humain qui va à l’encontre de ses [mes] valeurs.
Les trois revendications évoquées plus haut demeurent. Jérôme Sébillet regrette que les fêtes de fin d’année soient perturbées, mais nous sommes obligés d’en passer par là pour faire valoir nos revendications. Le maire nous oblige à un rapport de force.