Loire Atlantique 13 / 12 / 2019
Après discussion avec plusieurs camarades, nous tenons à préciser que le recul de l’âge à la retraite (âge pivot ou âge d’équilibre) à 64 ans ne concernerait pas les salariés nés après 1975, mais aurait un effet immédiat.
Dès 2022, serait instauré un « âge d’équilibre » (ou âge pivot), qui augmenterait de quatre mois tous les ans, pour atteindre 64 ans en 2027. Il s’appliquerait à tout le monde sous peine de malus sur le montant de la retraite (5 % en moins par année manquante).
Et cet « âge d’équilibre » continuerait d’augmenter après en fonction de l’espérance de vie.
Dans son rapport, Jean-Paul Delevoye envisage que l’âge pivot soit « un levier de pilotage du système de retraite ». Cet âge d’équilibre ne sera donc pas fixe mais pourra changer au fil du temps, en fonction de « l’évolution de l’espérance de vie au fil des générations ». « Cet âge avancera plus ou moins rapidement, voire stagnera si l’espérance de vie cesse de progresser », imagine le haut-commissaire.
Compte tenu des projections démographiques, l’âge de la retraite à taux plein passe à 65,4 ans pour la génération née en 1980 et à plus de 66 ans pour celle née en 1990.
Ainsi pour la génération née en 1960, l’âge « d’équilibre » serait de 62 ans et 4 mois, puis :1961 : 62 ans et 8 mois
1962 : 63 ans
1963 : 63 ans et 4 mois
1964 : 63 et 8 mois
1965 : 64 ans
Et cet âge d’équilibre continuerait d’évoluer après !
Et que deviennent les 47% de salariés qui ne sont plus en activité au moment de partir en retraite actuellement, c’est-à-dire à 62 ans (malades, invalides ou chômeurs).
Le malus de 5% par an s’appliquerait-t-il d’office pour toutes ces catégories ?
Une prestation serait-elle versée au-delà de 62 ans ?
Le 1er ministre reste silencieux sur ce sujet.
Fait à Nantes le 13 décembre 2019