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économie 16 / 08 / 2017

La crise! La crise! Pour qui ?

CAC 40 : bénéfices en hausse de 28%

 

Pour le premier semestre de 2017, 36 des 40 entreprises du CAC 40 ayant publié leurs résultats semestriels ont enregistré une hausse de 28% de leurs bénéfices, soit plus de 51,4 milliards d’euros contre 40 à la même époque l’an dernier. En six mois ont déjà été engrangés plus des deux tiers des 75,4 milliards d’euros gagnés pour toute l’année 2016.

Peloton de tête

En tête pour ce premier semestre 2017, le pharmaceutique Sanofi, avec 6,7 milliards de profits, affiche son excellente santé, devant le pétrolier Total (4,5 milliards) et la banque BNP Paribas (4,3 milliards).

Têtes de gondole du luxe française, Kering (Pinault) et LVMH gonflent respectivement leurs bénéfices de 77% et 24%. Pour LVMH, il s’agit de la plus forte croissance semestrielle depuis 2011.  ArcelorMittal fait plus que tripler ses profits tout comme LafargeHolcim, qui n’hésite pas à se targuer d’une bonne maîtrise des coûts et desynergies, ce qui ne manque pas de sel. Le sel de la terre sans doute.

Peut-être grâce aux aides accordées !!?

Contrats aidés : en période de crise, une nécessité pour l’insertion dans l’emploi de qualité

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© Patrick ALLARD/REA

 

La circulaire de la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) fixant le nombre de contrats aidés au second semestre n’a pas encore été publiée, mais plusieurs directions d’agence Pôle emploi ont déjà reçu des instructions pour geler leur financement. Tout aussi inquiétant, la ministre du Travail a estimé que ces contrats aidés sont coûteux et inefficaces dans la lutte contre le chômage. Elle leur oppose un effort sur la formation et le développement des compétences.

Pourtant ils sont déjà en baisse. Le nombre de salariés dans ces dispositifs a diminué de près de 12% sur un an, dont 64 000 sur le premier trimestre 2017.

Pour les contrats initiative emploi (CUI-CIE) seuls, depuis janvier 2017 la DARES a enregistré une diminution de 63% des nouveaux contrats, par rapport à la même période en 2016 !

Nous rappelons qu’accroître le nombre de contrats aidés en période de ralentissement économiques a des effets favorables sur l’emploi et le chômage. Les emplois d’avenir notamment, ont permis à plus de 50% des bénéficiaires d’être en emploi 6 mois après la fin de leur contrat, et en emploi durable pour 37% d’entre eux.

Signal positif, les engagements de nouveaux contrats aidés sur le premier semestre 2017 ont déjà conduit le ministère à programmer 13 000 contrats supplémentaires sur l’année (soit 110 000 contrats signés) dépassant donc le budget initial de 2,4 milliards d’euros.

FO demande une pleine mobilisation des crédits alloués pour le financement des contrats aidés. En période de crise, alors que la prime à l’embauche s’est éteinte le 1er juillet et que le plan formations supplémentaires des demandeurs d’emplois se termine également, ils doivent figurer dans une politique générale de l’emploi tournée vers des emplois de qualité. Ces contrats doivent être maintenus, et d’une durée suffisamment longue avec une accentuation de l’accompagnement individuel renforcé des bénéficiaires.

Enfin, FO n’oppose pas formation et aide à l’insertion dans l’emploi, qui recouvrent des dispositifs et objectifs complémentaires. Ce sera d’ailleurs l’objet du plan d’investissement dans les compétences qui doit être lancé à l’automne, sur lequel nous serons vigilants

chaud ! chaud ! chaud !

leurs revendications concernent la réforme des retraites: Appel à la grève dès le 5 décembre

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