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Histoire 28 / 04 / 2015

« LA CLASSE OUVRIÈRE : LA TRAHIR, JAMAIS. »

De sa naissance, le 1er juillet 1879 à Paris, à la vice-présidence de la Confédération internationale des syndicats libres, le parcours de Léon Jouhaux a été considérable et unique. Il a marqué très fortement de son empreinte le syndicalisme indépendant de notre pays et la paix dans le monde, pour en recevoir le prix Nobel le 10 décembre 1951.

Sa prise de conscience de la force de l’économie et sa reconnaissance au plan international lui ont valu des critiques fortes des staliniens.

Et pourtant, sous sa responsabilité, on ne compte plus ce que le syndicat réformiste de progrès a obtenu avec et pour les travailleurs et les salariés: la journée de huit heures, les retraites ouvrières, la création des assurances sociales, la naissance du conseil national économique, l’élection du délégué d’atelier, les congés payés (12 jours), la semaine de 40 heures, la nationalisation des industries clés, le contrôle économique ouvrier, le paritarisme, les conventions collectives, la procédure de conciliation et la prolongation de la scolarité.

Tel est le bilan des victoires de l’organisation syndicale aux destinées de laquelle il présidait. Ces victoires, il les a acquises sans jamais se départir de ce qui faisait sa raison d’être : l’indépendance totale à l’égard des partis politiques.

En une phrase, s’il fallait traduire sa démarche originelle, autodidacte et profonde, sa fidélité, toute sa vie syndicale, toute sa vie, on ne devrait retenir que son expression de 1927 : « le syndicalisme, il est ma foi, il est ma religion, il est mon idéal. J’ai foi en la classe ouvrière, je suis d’elle, je me suis élevé avec elle, c’est elle qui m’a formé: la trahir, jamais.»

chaud ! chaud ! chaud !

leurs revendications concernent la réforme des retraites: Appel à la grève dès le 5 décembre

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