>À la une

Loire Atlantique 30 / 06 / 2014

« En haut » on n’en peut plus … d’attendre les « réformes ». Un appel inédit à François Hollande et Manuel Valls.

Dans une lettre ouverte que publie le JDD en exclusivité, huit organisations patronales (Medef, Afep, CGPME, UPA, Unapl, FNSEA, Asmep-Eti, Croissance+) implorent le gouvernement d’appliquer les réformes promises : baisses des impôts et des charges, simplification des normes, réduction des dépenses publiques. Les chefs d’entreprises déplorent les « blocages » corporatistes et les « postures » politiciennes qui entravent la mise en œuvre du pacte de responsabilité. Tout en souhaitant une union nationale pour mettre fin au « lent déclin » du pays, ils encouragent l’exécutif à rester ferme sur ses engagements. (Source le JDD 29-06-2014).

 Jeux de rôles et postures …

Côté patronal on s’inquiète de la lenteur des réformes annoncées. Il faut un exécutif « fort » d’où l’appel – désespéré – ? à l’union nationale. La grève à la SNCF a  évidemment marqué les esprits.

Côté « syndical », la CFDT ne peut que constater son isolement. C’est Noblecourt qui le dit dans le Monde. C’est tout dire …

Les partenaires » de la CFDT, c’est rien plus rien = zéro. La CFTC ? on se demande si elle ne va pas disparaître ; l’UNSA ? pas représentative. La CGC ? a renié sa signature sur le « pacte » et qualifie la CFDT de « syndicat officiel ». Misère de misère !

Noblecourt peut bien pleurnicher. Il ne reste désormais que la perspective de la préparation de la grève, de la grève générale, inter professionnelle, pour bloquer le pays et gagner.

 Le salut viendrait-il de Rome ?

Comme toujours, on cherche un « sauveur suprême ». Ce serait M. Renzi* issu des milieux cathos de gauche « qui ne manque pas une messe » (Valeurs actuelles), admirateur des lois Hartz.

Il a déclaré à F. Hollande en avril dernier se désintéresser (pour être poli !) de l’avis des syndicats.

La réforme du marché du travail ? pas besoin de la collaboration de la direction de la CGIL qui ne demande pourtant pas mieux. Pas besoin de « dialogue social », je me débrouille tout seul dit-il en substance.

Les milieux financiers apprécient mais doutent. Encore de « l’enfumage » ?

La baudruche Renzi, qui n’existe, il faut bien le dire, que par l’effondrement des partis institutionnels ne fera sans doute pas illusion longtemps.

D’ailleurs, lors du récent congrès de la CGIL, la direction confédérale pourtant toute acquise à la politique d’accompagnement néo corporatiste de la CES et de ses partisans Berger et Lepaon**, a vu grandir une opposition, certes encore minoritaire, ùais clairement hostile à toutes formes de « pactes » avec la troïka et ses représentants italiens.

 « En bas », on n’en veut plus !

 Pas plus en France qu’en Italie.

*Qui prend le 1er juillet la présidence de l’UE.

**La CGIL a signé la loi sur la représentativité qui inclut la renonciation « volontaire » à la revendication, au nom de «  l’intérêt général » et qui en conséquence remet en cause le droit de grève. C’est bien l’Union nationale revendiquée par les patrons français.

N’est-ce pas la voie ouverte au corporatisme fascisant du régime de Mussolini ?

Cette question concerne tous les militants syndicalistes.

J M                 29-06-2014.

chaud ! chaud ! chaud !

leurs revendications concernent la réforme des retraites: Appel à la grève dès le 5 décembre

>Suite

Calendrier de l’UD : cliquez sur les jours

<< Mai 2024 >>
lmmjvsd
29 30 1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31 1 2