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Loire Atlantique 26 / 04 / 2016

Déclaration préalable FORCE OUVRIERE au Comité d’Etablissement Extraordinaire du 26 avril 2016

Depuis le début de l’année, FORCE OUVRIERE, avec l’aide de l’Union Départementale de Loire-Atlantique, rencontre en délégations les élus du bassin Ligérien afin d’attirer l’attention sur les conséquences désastreuses en terme d’emplois que provoquerait la fermeture des tranches fiouls de Cordemais. Cette menace a été relayée jusqu’au Premier Ministre qui a répondu à l’une des élues rencontrées : « cette décision était d’anticiper une fermeture programmée de ce site » dans un courrier daté du 9 mars 2016.

Le 19 avril dernier, Matignon a été obligé de synchroniser son discours pour le mettre en phase avec celui de la direction d’EDF, suite à l’adoption d’un voeu unanime du conseil régional des Pays de la Loire. Ce voeu fait suite à la rencontre entre FORCE OUVRIERE et les élus, PS d’une part et les élus LR d’autre part, ainsi que la présidence de la région. Pourtant, nous restons persuadés que la menace de fermeture subsiste et nous avons raison d’y croire.

Voici le voeu adopté le 15 avril 2016 :

« La centrale EDF de Cordemais, la plus puissante du parc thermique Français avec 2600 MW, voit aujourd’hui son avenir menacé.

Alors que la fermeture des deux tranches fioul de cette centrale est envisagée par EDF à l’horizon 2018, il apparait dans le même temps que l’ensemble de cette unité pourrait cesser son activité, selon le Premier Ministre Manuel VALLS.

Par courrier du 9 mars 2016, le Premier Ministre a en effet indiqué à une parlementaire du département de Loire Atlantique qui l’interrogeait sur la fermeture des tranches fioul de cette centrale, qu’il « s’agissait d’anticiper une fermeture programmée de ce site ».

Cette annonce est d’autant plus incompréhensible qu’elle semble être en totale contradiction avec la position du groupe EDF qui a assuré à la Région que si la fermeture des tranches fioul était probable, celle

des deux tranches charbon pour la modernisation desquelles 350 millions d’euros d’investissement ont été engagés, n’était pas à l’ordre du jour.

Si une telle orientation était confirmée, elle serait en outre d’autant plus inacceptable qu’à aucun moment les élus locaux et les organisations syndicales concernées n’ont été associés à cette décision de l’Etat.

ll est donc indispensable que soient levées les incertitudes sur l’avenir de la centrale thermique de Cordemais qui assure l’équivalent de 25% de la consommation électrique annuelle des Pays de la Loire et approvisionne aussi en électricité la Région Bretagne. Ce serait par ailleurs un mauvais coup porté à l’activité du Grand Port Maritime de Nantes St Nazaire.

Ce sont aujourd’hui plus de 1 000 salariés employés de manière directe ou indirecte parla centrale EDF de Cordemais qui craignent pour leur avenir.

C’est tout un territoire qui subirait les conséquences désastreuses de la fermeture de ce site emblématique pour l’économie ligérienne.

L’Assemblée Régionale réaffirme son attachement à la poursuite de l’activité de la centrale thermique de Cordemais et demande au Premier Ministre, Monsieur Manuel VALLS de clarifier la position de l’Etat et d’apporter toutes les assurances quant à la pérennité du site de Cordemais. »

FORCE OUVRIERE travaille et agit pour vous tous, agents et prestataires, afin de maintenir l’activité et les emplois sur le site. Notre action commence à porter ses fruits et nous continuons nos délégations, avec le Maire de Saint-Nazaire début juin, la Chambre de Commerce et d’Industrie Bretagne et le Conseil Régional Bretagne et la nouvelle députée de la 3e circonscription, incluant Cordemais, Karine Daniel.

FORCE OUVRIERE n’a pas changé depuis le début de l’annonce du projet de fermeture des tranches fiouls.

NON A LA FERMETURE DES TRANCHES FIOULS

MAINTIEN DU SITE, MAINTIEN DES EMPLOIS

UN PROJET D’AVENIR POUR CORDEMAIS

TOUT EST LIE, RIEN N’EST JOUE !

C’est la raison pour laquelle nous nous battrons jusqu’au bout pour que cette décision ne soit pas prise.

Dans ce cadre, nous refusons d’entériner ou même de discuter dans les IRP, de ce projet car aucune décision n’est prise.

Quoiqu’il arrive, nous serons toujours aux cotés des agents et salariés prestataires pour les écouter, les conseiller et défendre leurs revendications.

chaud ! chaud ! chaud !

leurs revendications concernent la réforme des retraites: Appel à la grève dès le 5 décembre

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