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Loire Atlantique 24 / 09 / 2014

Allemagne : Grèves dans les transports. Après l'aérien, lundi 1er septembre, 90 % des conducteurs de train étaient en grève.

Outre les revendications « quantitatives », les grévistes s’opposent au turiffenheit (unité de négociation), la forme allemande de la représentativité syndicale. Ils défendent le droit de grève.

Les grévistes réclament aussi une baisse de leur temps de travail à 37 heures et une augmentation des salaires de + 5 %. Travailler moins et gagner plus ! Voilà une bonne revendication.

Les cris d’indignation des commissaires européens ne semblent pas avoir prise sur des salariés déterminés.
Le quotidien financier La Tribune pointe du doigt les difficultés :

« La direction du DGB (la grande confédération allemande) reste dans une position de compromis avec le patronat ».

Bien sûr, le « compromis » fait partie de l’action syndicale ; mais s’agit-il vraiment de cela ?

Contagion :

Ce sont maintenant les pilotes de la Lufthansa qui multiplient les journées de grève.

Le conflit porte sur les conditions de départ à la retraite :

La compagnie veut remettre en cause les conditions de départ à la retraite des pilotes, cherchant à imposer le travail pour les pilotes aptes jusqu’à 65 ans, et limiter fortement les départs en retraite anticipée – à 60 % du salaire –, en rehaussant le seuil de 55 à 60 ans.

Dans l’agenda social du gouvernement, ce n’était pas prévu.

« Risque » de convergences :

La direction de la Lufthansa craint la convergence du mouvement avec les personnels d’Air France.
La dénonciation en France de la grève comme étant « corporatiste » n’a pas découragé – loin s’en faut – les pilotes allemands.
Les efforts du gouvernement de « grande coalition » CDU-SPD pour étouffer la grève non plus.
Les pilotes ne veulent pas se laisser plumer. Leur grève qualifiée « d’indécente » exprime les aspirations du plus grand nombre.

Le gouvernement, le patronat, les médias, « l’Europe » vont tenter, c’est de bonne guerre, d’opposer les 8 millions de « bénéficiaires » d’un « mini-job » payés 450 euros par mois aux « nantis ». C’est classique ; ce ne sera peut-être pas suffisant.

J M. 24-09-2014.

chaud ! chaud ! chaud !

leurs revendications concernent la réforme des retraites: Appel à la grève dès le 5 décembre

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