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Loire Atlantique 6 / 09 / 2014

1ER DEGRE : ECOLES. RENTREE SCOLAIRE : CONTINUITE …

Le gouvernement s’efforce de présenter l’éducation  nationale comme un secteur protégé, voire prioritaire qui échapperait aux coupes budgétaires. On nous parle de ces fameux 60 000 postes supplémentaires.

 La vérité est tout autre.

La FNEC-FP-FO rappelle que pour cette rentrée, seulement 1100 postes sont créés pour faire face à l’afflux d’élèves : 38 000. Cela représente une création de poste statutaire pour 35 élèves.

Il n’y a concrètement aucune amélioration. Au contraire.

Si l’on veut bien s’attacher au détail, on doit souligner :

–         300 postes seulement sont consacrés aux remplacements. En Loire -Atlantique, les mois de janvier, février et mars ont été catastrophiques ! par manque de remplaçants. D’autres départements sont encore plus mal lotis. La continuité du service public n’est plus assurée.

–         Maternelle : l’ouverture de classes en petite section est conditionnée à l’élaboration de projets particuliers en lien avec les collectivités locales.

–         Enseignement spécialisé : le ministre Darcos avait entrepris son démantèlement. Les deux derniers ministres n’ont rien fait concrètement pour inverser la tendance.

–         Médecine scolaire : on nous annonce régulièrement des efforts budgétaires « sans précédent ». En réalité le secteur est sinistré. Pourtant les besoins sont croissants, conséquence des difficultés sociales de nombre de familles frappées par la précarité et le chômage.

–         Réseaux dits « d’éducation prioritaire » : un gouvernement responsable serait bien avisé de prendre les dispositions d’urgence pour recruter et former les enseignants en nombre afin qu’aucune classe ne dépasse 20 élèves dans un premier temps pour aller vers les 15 maximum par classe.

–         « Plus de maîtres que de classes », c’est le clou du spectacle ! 397 postes sont réservés pour cette « innovation »: 4 par département. Faut-il commenter ?

 Les « équipes d’adultes ».

Pour tromper l’opinion, la « com » gouvernementale se félicite du nombre toujours plus important d’adultes dans les écoles. C’est un fait ; les adultes sont de plus en plus nombreux. Mais de quels emplois s’agit-il ? D’emplois précaires où les personnels recrutés ne bénéficient pas des garanties élémentaires liées à l’obtention d’un vrai statut.

Ces quelques éléments indiquent que loin d’être un secteur « protégé », l’éducation nationale subit elle aussi les effets des choix budgétaires des gouvernements Hérault-Valls.

Le « pacte de responsabilité » soutenus par le MEDEF et la CFDT-UNSA ne peut que contribuer à accélérer la détérioration de la situation.

 En Loire-Atlantique, le Snudi-FO a rappelé sa revendication : création de 250 postes statutaires pour commencer sérieusement à inverser la tendance.

Les maniaques de la règle à calcul pousseront leurs traditionnels cris d’orfraies : « ce n’est pas possible ! »

Ce n’est pas possible dans le cadre des choix budgétaires actuels. C’est pourquoi, il faut en sortir, le plus vite sera le mieux.

Extrait de la déclaration du Snudi-FO 44 au comité technique paritaire de rentrée :

Entre les annonces et la réalité, il y a un fossé qui n’est pas comblé par les annonces démagogiques du ministre de l’Éducation Nationale. Le tour de passe-passe budgétaire mis en place depuis 3 ans continue. : Les « emplois » accordés au titre de la carte scolaires ne sont pas des postes de titulaires mais des stagiaires avec des obligations de service différents en fonction du concours passé :

1-     Avant la réforme de la masterisation les PES remplaçaient les collègues partant en formation

2-     Les Professeurs des Ecoles Stagiaires jusqu’à l’année dernières étaient en formation à 2/3 temps et en classe à 1/3 temps

3-     Cette année les PES sont soit à ½ temps dans les classes soit à temps plein avec les conséquences sur le mouvement des personnels titulaires :

–         postes bloqués,

–         tentative de refus de temps partiels à 75%

–         remise en cause des organisations pédagogiques des écoles qui accueillent les PES sur des regroupements de services

–         suivi et formation des PES tout ou partie reportée sur les équipes au nom du compagnonnage

Le Snudi FO 44 dénonce donc ce recours massif aux stagiaires et revendique, en attendant l’abrogation de la masterisation, que toutes les nominations (titulaires et stagiaires) soient étudiées en CAPD.

 Résistance des personnels :

Dans ce contexte d’austérité renforcée et soumis aux conséquences de l’application des nouveaux rythmes scolaires, synonymes de mise sous tutelle de l’école par les collectivités et les associations, les enseignants, dans leur immense majorité, résistent.

Ils trouvent auprès de la Confédération CGT-FO et de ses syndicats de l’enseignement l’outil syndical incontournable.

J M    6-09-2014.

chaud ! chaud ! chaud !

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