>Histoire

18 / 03 / 2015

16 mars 1944

En France, Marcel Déat devient ministre du Travail et de la Solidarité nationale du gouvernement de Vichy.
Marcel Déat, né à Guérigny (Nièvre) le 7 mars 1894 et mort à Piossasco, près de Turin, le 5 janvier 1955, est un homme politique français, socialiste, puis néo-socialiste, et collaborationniste.


Normalien, journaliste et intellectuel, il est député SFIO de 1926 à 1928 et de 1932 à 1936.

En 1933, il est exclu du parti pour ses doctrines de plus en plus autoritaristes, ses positions d’union nationale et de soutien au cabinet Daladier.

Il participe à la création le 5 novembre 1933 du Parti socialiste de France et devient le chef de file des néo-socialistes, séduits de plus en plus par les modèles fascistes.

Ministre de l’Air en 1936, dans le cabinet Sarraut, député « rassemblement anticommuniste » en 1939, il devient le fondateur en 1941 du Rassemblement national populaire, parti collaborationniste, qui se déclare socialiste et européen.

Il termine sa carrière politique en 1944 comme ministre du Travail et de la Solidarité nationale dans le gouvernement de Vichy, et s’enfuit à Sigmaringen avec le dernier carré des ultra-collaborationnistes, puis en Italie pour s’installer à Turin sous un nom d’emprunt dans l’Institut Jeanne-d’Arc, un pensionnat pour filles géré par des religieuses.

Il est condamné à mort par contumace à la Libération. Il finira ses jours dans une clinique sur une colline aux alentours de Turin, converti au catholicisme.


Prémonitoire 

« Déat a sans aucun doute un grand talent et une haute valeur. C’est de quoi on lui en veut. Mais patience, je crois qu’on le verra remonter et aller très haut. »

Lettre de De Gaulle à Auburtin en novembre 1937.

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leurs revendications concernent la réforme des retraites: Appel à la grève dès le 5 décembre

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