La première journée mondiale contre le travail des enfants a eu lieu en 2002, à l’initiative de l’Organisation internationale du Travail (OIT).
Elle a pour but de promouvoir les actions de prévention et de sensibiliser pour lutter contre le travail des enfants et mieux protéger les victimes.
Il existe deux conventions internationales relatives au travail des enfants :
* la convention n° 138 (1973) sur l’âge minimum d’admission à l’emploi,
* la convention n° 182 (1999) sur les pires formes du travail des enfants .
En 2013, 168 millions d’enfants travaillent dans le monde dont environ 85 millions feraient un travail dangereux.
Aujourd’hui, on estime que le travail des enfants concerne encore 1 enfant sur 6 à l’échelle mondiale.
Des millions d’enfants sont assujettis à des activités « intrinsèquement condamnables » – esclavage, servitude pour dettes, enrôlement dans des forces armées, prostitution ou pornographie – qui mettent en péril leur bien-être moral, mental ou physique.
La cause première du travail des enfants est la pauvreté, même si d’autres facteurs s’ajoutent. Il est aussi une conséquence des inégalités sociales renforcées par les discriminations.
Le travail des enfants perpétue le cercle vicieux de la pauvreté car il empêche ceux-ci d’acquérir les compétences et l’éducation nécessaires pour améliorer leur avenir.
Il constitue une violation de leurs droits fondamentaux, inscrits dans la Convention des droits de l’enfant, adoptée en 1989.
Pour FO, la réduction de la pauvreté et la promotion d’emplois décents pour les adultes, un enseignement gratuit et obligatoire, la formation professionnelle, l’extension de la protection sociale pour tous sont des combats essentiels pour lutter contre le travail des enfants.
Ce 12 juin 2023, Branislav Rugani, secrétaire confédéral au secteur international, a participé à la campagne de l’Organisation internationale du Travail, avec la délégation Force Ouvrière.