[08/11/2025] Ce qui change en novembre 2025
Plusieurs mesures entrent en vigueur en novembre. Électricité, chèque énergie, trêve hivernale, ce qui change à partir du 1er novembre.
• Trêve hivernale
La trêve hivernale a débuté le 1er novembre jusqu’au 31 mars. Pendant cette période, il ne peut y avoir aucune expulsion locative, même en cas de loyers impayés.
• Energie : les heures creuses évoluent
Changement notable des horaires des « heures creuses ». Cette modification, selon le gouvernement, doit permettre d’adapter la consommation d’électricité aux moments de production d’énergie.
En hiver (du 1er novembre au 31 mars) : les heures creuses sont majoritairement la nuit, entre 23h et 7h, avec au moins 5 heures consécutives.
En été (du 1er avril au 31 octobre) : elles ont lieu en journée, entre 11h et 17h, avec jusqu’à 3 heures creuses.
Les clients concernés seront ceux équipés d’un compteur Linky selon un calendrier qui s’étirera jusqu’en octobre 2027. Une première phase de novembre 2025 jusqu’à juin 2026 concerne 1,7 million de clients ayant une offre de fourniture heures pleines/heures creuses qui comporte des heures creuses l’après-midi et la nuit
, explique Enedis. Les 9,3 millions autres clients restant verront leurs heures creuses modifiées de décembre 2026 à octobre 2027.
Pour savoir quand vous serez concernés, consulter votre espace client.
• Chèque énergie : envoi en novembre
Le chèque énergie sera envoyé au cours du mois de novembre entre le 3 et le 21 novembre, selon le lieu d’habitation. Il était envoyé habituellement au cours du printemps. Cette aide destinée à aider les foyers modestes a été mise en place pour les aider à payer leurs factures d’énergie. Son montant s’élève à 150 euros en moyenne pour un foyer.
• Pneus hiver, chaînes
L’obligation d’équiper son véhicule de pneus hiver ou de détenir des chaînes ou chaussettes à neige démarre le 1er novembre 2025 jusqu’au 31 mars 2026, dans certaines zones montagneuses. La liste des communes concernées de 34 départements situés dans des massifs montagneux (Alpes, Massif central, Jura, Pyrénées, Vosges) est fixée par chaque préfet. Pour voir la liste : https://www.securite-routiere.gouv.fr/equipements-hivernaux-departements-et-communes
• Agirc Arrco : aucune revalorisation des pensions de retraite complémentaire
L’echec des discussions D’ordinaire, les retraités qui étaient salariés du secteur privé voyaient leur retraite complémentaire revalorisée au 1er novembre (1,6 % en novembre 2024, 4,9 % en novembre 2023). Cette année, pas de revalorisation des retraites complémentaires versées par le régime Agirc-Arrco. Aucun accord n’a été possible suite à la réunion du 17 octobre, entre les représentants des organisations syndicales et patronales qui siègent au conseil d’administration de l’Agirc-Arrco. FO y avait défendu une revalorisation.
Tous les chiffres
Indices des prix à la consommation (Insee), données provisoires
VARIATION SUR SEPTEMBRE
– 1 % en septembre 2025 (+ 0,4 % en août 2025).
VARIATION SUR UN AN
+ 1,2 % en septembre 2025 sur un an (+ 0,9 % en août 2025).
En septembre 2025, les prix à la consommation baissent de 1 % sur un mois et augmentent de 1,2 % sur un an.
Indice de référence des loyers (IRL) – Troisième trimestre 2023
Au Troisième trimestre 2023, l’indice de référence des loyers augmente de 3,49 % sur un an.
Au Troisième trimestre 2023, l’indice de référence des loyers s’établit à 141,03.
L’article 9 de la loi n° 2008-111 du 8 février 2008 a modifié l’indice de référence des loyers. Le nouvel indice correspond à la moyenne, sur les douze derniers mois, de l’indice des prix à la consommation hors tabac et hors loyers.
Cotisations sociales, en pourcentage du salaire brut
CSG : 9,2% depuis le 1er janvier 2018 et sur 98,25% du salaire brut depuis le 1er janvier 2012.
CRDS(1) : 0,5% depuis le 1er février 1996 et sur 98,25% du salaire depuis le 1er janvier 2012.
SÉCURITÉ SOCIALE
Assurance-vieillesse : 6,90%
Assurance-vieillesse déplafonnée : 0,40%
RETRAITES COMPLÉMENTAIRES
Arrco-Agirc (Taux minima obligatoires désormais fusionnées)
Non-cadres tranche A : 3,15%
Non-cadres tranche B : 8,64%
Apec (2)
0,024%
CET(3)
0,14%
RETRAITES FONCTION PUBLIQUE
11,10% Le taux de cotisation retraite pour les agents de la fonction publique est passé de 10,83% à 11,10% à compter du 1er janvier 2020.
(1) Contribution au remboursement de la dette sociale.
(2) Association pour l’emploi des cadres.
(3) Contribution économique territoriale.
– tranche 1 : dans la limite du plafond de la Sécu.
– tranches 2 et B : entre 1 et 4 fois le plafond de la Sécu.
Le Smic
Le Smic a augmenté de 2 % au 1er novembre 2024. Le salaire brut horaire progresse ainsi de 0,23 euro, passant de 11,65 euros à 11,88 euros.
Fonctionnaires
1 801,73 € (brut mensuel) Minimum de traitement – indice majoré 366
Plafond mensuel de la Sécurité Sociale
Pour 2025, le plafond mensuel est fixé à 3 925 €, soit une augmentation de 1,6 % par rapport au niveau de 2024. Ce plafond est utilisé pour le calcul de certaines cotisations sociales et de certaines prestations de Sécurité sociale.
Assurance-Vieillesse
Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA)
(anciennement « minimum vieillesse »).
Au 1er janvier 2025 : 1 034,28 euros par mois pour une personne seule et 1 605,73 € par mois pour un couple.
Minimum contributif majoré : 10 723,8 euros par an pour une personne seule (soit 893,65 euros par mois).
Honoraires médicaux
Médecine Conventionnée (tarifs secteur 1)
Au cabinet du médecin omnipraticien : 25 euros
Au cabinet du médecin spécialiste : 25 euros
Allocations Familiales
148,52 € pour 2 enfants à charge (plafond).
338,80 € pour 3 enfants à charge (plafond).
529,10 € pour 4 enfants à charge (plafond).
190,29 € par enfant en plus à charge.
74,26 € majoration maximale pour les enfants de 14 ans et plus.
Chômage
L’allocation est au minimum de 29,06 € par jour après un emploi à temps plein. Elle est au maximum de 248,19 € brut par jour.
Elle ne peut dépasser 75% du salaire journalier de référence (salaire des douze mois qui ont précédé la rupture du contrat de travail).
Vous trouverez tous les détails des « Allocations chômage » ci-dessous.
Les allocations chômage
LES RÈGLES D’INDEMNISATION
Le principe, c’est qu’un jour cotisé égale un jour indemnisé.
Trois paramètres sont pris en compte.
1 – La période de référence. C’est la période pendant laquelle on regarde si le demandeur d’emploi a travaillé, donc cotisé. Pour les moins de 50 ans, ce sont les 28 derniers mois à compter de la rupture du contrat de travail. Pour les plus de 50 ans, ce ne sont pas 28 mois, mais 36.
2 – La durée minimale de cotisation. Pour être indemnisé, il faut avoir travaillé au minimum 4 mois, soit 122 jours dans la période de référence.
3 – Les durées maximales d’indemnisation. Pour les moins de 50 ans, la durée maximale est de 24 mois. Pour les 50 ans et plus, cette durée est de 36 mois. Exemple : un salarié qui a travaillé 4 mois dans les 28 derniers mois (il a moins de 50 ans) aura droit à 4 mois d’indemnisation. S’il avait travaillé 7 mois, il aurait eu droit à 7 mois d’indemnisation.
Autre exemple : un salarié de plus de 50 ans qui a travaillé 27 mois aura droit à 27 mois d’indemnisation ; s’il avait travaillé 46 mois, il aurait eu droit à 36 mois, soit le plafond.
Ces règles s’appliquent à compter du 1er juillet 2014 pour les procédures de licenciements individuels ou collectifs engagées à compter de cette date. Si la procédure a été engagée avant, ce sont les anciennes règles qui s’appliquent.
Montant des allocations
Dans le cas général, le mode de calcul de votre allocation s’établit comme suit.
Une comparaison est effectuée entre :
40,4% de l’ancien salaire brut plus une partie fixe de 11,84 euros par jour ;
57% de cet ancien salaire brut ;
l’allocation minimale de 29,06 euros. Si le résultat est inférieur à ce montant de 29,06 €, Pôle emploi garde le plus favorable et retient donc cette allocation minimale comme montant de l’allocation.
Une réserve cependant, le montant de l’allocation ne peut jamais dépasser 75% du salaire journalier de référence.
