>Histoire

1 / 06 / 2024

Les syndicats et la guerre, 9. Le Cameroun. Deuxième partie.

Mbale : la vérité.

18 décembre 1944 : Sous l’impulsion de Gaston Donnat, c’est la création de l’Union des syndicats confédérés du Cameroun (USCC). Cette centrale syndicale « va se trouver tout de suite en butte à une très violente campagne du clergé catholique … en attendant les persécutions de l’administration française, plus lente à s’ébranler » (Source Mongo Beti, main basse sur le Cameroun).

Gaston Donnat, militant de la CGT est très étroitement associé à la direction du PCF. A ce titre, il doit défendre l’orientation du parti. Il adopte le tournant vers la défense de l’Union française, c’est-à-dire l’acceptation de la soumission à l’impérialisme français.

La tâche semble bien compliquée pour ne pas dire insurmontable. Comment concilier la défense effective des travailleurs camerounais surexploités et la prise en charge du néo-colonialisme adapté au contexte d’après-guerre ?

Les obstacles ne sont pas seulement d’ordre institutionnel. Un avocat parisien, maître Gamonet, présent au Cameroun peu après la création de l’USCC note : « Dans les réunions syndicales, j’ai constaté que les Noirs s’asseyaient d’un côté, les Blancs de l’autre ». Les préjugés ont la peau dure.

C’est le militant indépendantiste, Ruben Um Nyobe qui est élu secrétaire général adjoint de l’USCC (1).

Dans ses mémoires politiques « afin que nul n’oublie, itinéraire d’un anti-colonialiste, Algérie-Cameroun-Afrique », Donnat décrit ainsi la situation :

« Vers la fin de 1944, nous pûmes entrer en communication avec nos camarades de la CGT à Paris. Nous les informions de notre intention de créer un mouvement syndical dès que les conditions le permettraient. J’avisais aussi le Syndicat des instituteurs (Donnat était instituteur) du projet de constitution d’une section camerounaise ». Un décret gouvernemental autorisa le droit syndical pour tous les camerounais, mais, « sous réserve d’une autorisation préalable », à compter du 1er janvier 1945.

Dès lors, les choses vont très vite. « Dès les premiers jours de janvier 1945, nous mettions au point les statuts de six syndicats : administration générale, instituteurs, moniteurs de l’enseignement, trésor, P.T.T. et santé publique ».

Les « autorités » coloniales « alertèrent » sur les « dangers de ne pas savoir se servir de ce nouveau droit », les Camerounais n’étant pas « préparés », d’où les menaces d’intervenir sévèrement en cas de « troubles ». On ne pouvait raisonnablement pas espérer autre chose de ces « autorités »-là.

Donnat poursuit : « Nous décidâmes d’organiser une Union régionale à Yaoundé et une autre à Douala (les deux principales villes du Cameroun). En moins d’un an, nous allions avoir dix Unions régionales qui furent groupées dans l’USCC.

Pour l’Union régionale de Yaoundé, un secrétariat s’avéra nécessaire. Il fut installé dans une petite pièce de notre case. Je disposais d’une vieille machine à écrire du service de l’Enseignement et nous recrutâmes un dactylo. Pendant plusieurs mois, tous les frais furent payés sur mes émoluments ».

Gaston Donnat ne dit rien des réactions « parisiennes » au « sommet » de la CGT.

L’annonce de la constitution de syndicats proches de la CGT aurait du être accueillie comme une excellente nouvelle …

On aurait pu envisager une visite de quelques responsables de la Confédération au Cameroun, pour aider, et pas seulement symboliquement, au développement des syndicats …

On aurait même pu imaginer une « descente » des deux principaux leaders de la CGT (ou à défaut, leurs représentants) dans le bureau des petits colons menaçants, afin de les inciter à un peu plus de retenue …

On peut d’ailleurs penser que c’était la moindre des choses.

« La société blanche ricanait, on ne nous prenait pas au sérieux ».

Forte du cadre d’union sacrée imposée à Paris, la « société blanche » se voyait indéboulonnable, bien protégée par son armée, ses gendarmes … et ses pères blancs.

Le choc du 8 mai. Les faits. Gaston Donnat raconte :

« Le 8 mai 1945 fut une journée mémorable à Yaoundé. Je crois que c’est réellement ce jour-là que la société blanche prit réellement conscience de ce qui était en marche. Nous décidâmes d’une manifestation publique pour célébrer la chute du nazisme. A l’Union des syndicats, l’idée fut adoptée d’emblée.
Donc, ce jour-là, un cortège parcourut toute la cité administrative de Yaoundé. En tête, une grande banderole portait l’inscription :

« UNION REGIONALE DES SYNDICATS ».

Immédiatement derrière marchaient dix camarades avec, sur les épaules, un immense cercueil drapé de noir et portant une croix gammée. Une inscription disait :

ENTERRONS LE NAZISME, LE RACISME, LE COLONIALISME !

Des milliers de Camerounais suivaient cet enterrement symbolique. »

Pour un colon ordinaire, militer dans un syndicat pour la fin du nazisme, du racisme et du colonialisme relève assurément du pire « trouble » à l’ « ordre public ».

A l’inverse, le succès de cette manifestation encourage les secteurs les plus exploités (et méprisés) à s’organiser :

« En juillet-août 1945, ce fut une véritable contre-offensive des milieux coloniaux. Ils sentaient bien que la passivité habituelle des employés et serviteurs noirs faisait place à un nouvel esprit, revendicatif celui-là. Un syndicat de gens de maison, boys et cuisiniers, était en voie de formation ». Mon dieu !

24 septembre 1945. Les faits :

Théodore Atebayene explique :

« A Douala où se trouvait le siège de l’USCC aussi bien que celui du gouvernement colonial, les leaders syndicalistes tentèrent vainement de présenter leurs légitimes revendications à travers plusieurs mémorandums qui furent tous repoussés. Toutes les tentatives d’approche et de dialogue s’étaient soldées par une attitude de non-recevoir de la part des autorités, et il ne resta plus que l’ultime arme de recours des travailleurs : la grève.
Le 24 septembre 1945, une grève générale fut décrétée et suivie à un très fort pourcentage.
Une répression sauvage et sanguinaire s’ensuivit et fit beaucoup de morts et de blessés ».

Comme toujours (comme en 2024), les colonialistes présentent les colonisés sous un jour peu flatteur : des « rebelles », voire des « terroristes », violents par nature, incapables de comprendre et d’apprécier les bienfaits de l’ordre parfait, immuable, colonial.

Théodore Atebayene a raison d’insister sur ce point :

« Les habitants des quartiers Akwa et Bali avoisinant la cathédrale de Douala s’y ruèrent, croyant trouver refuge dans la maison de Dieu. Leur déception fut grande. Le révérend père Martin de la congrégation du Saint-Esprit et curé de cette paroisse les attendait de pied ferme. Juché sur le balcon de l’évêché, le père Martin, à l’aide de son fusil de marque Browning à cinq coups, éparpillait des chevrotines qui décimaient ces croyants naïfs. Il en fit une véritable hécatombe ».
Ce nouveau massacre colonial complètement occulté, intervenait trois mois à peine après celui du constantinois. Comme en Algérie, la guerre de libération du Cameroun semblait désormais inévitable.

Du massacre colonial de Douala, Gaston Donnat ne dit pas un mot (2). Tout juste note-t-il qu’en octobre 1945, « on allait voter pour élire des représentants à la première assemblée constituante française. Le Cameroun avait droit à deux élus pour les camerounais. Chez ces derniers, ne votaient que les notables, les anciens combattants, les fonctionnaires ». 38 000 camerounais sont autorisés à voter. Tel était le souhait du gouvernement néo colonial de Gaulle-PCF-SFIO-MRP qui prétendait associer – dans la durée comme le prétend le soi disant « programme du C.N.R. – la CGT au nouvel ordre colonial (3).

Le récit des auteurs de : « Kamerun ! Une guerre cachée aux origines de la Françafrique ».

« Les cheminots indigènes de Banabéri, dans la banlieue de Douala, entament une grève le 20 septembre 1945 pour obtenir une augmentation de salaire … la grève s’étend à Douala.
Tout bascule le 24 septembre … Contrairement aux troubles de Sétif et Guelma, aucun Blanc n’est tué par les émeutiers. Certains colons n’en décident pas moins de lancer une vendetta. Le chef adjoint du gouverneur Nicolas note : Les femmes (de colons) hurlaient des menaces de mort, les hommes vociféraient qu’il fallait pendre les syndicalistes, fusiller les communistes et décimer sans pitié les Nègres pour rétablir l’ordre.
« ( … ) Comme à Sétif et Guelma, les civils européens prennent une grande part à la répression, main dans la main avec les militaires, au sol et dans les airs. L’épisode le plus spectaculaire est le mitraillage des émeutiers par l’aviation, tandis que, au sol, des mitrailleuses installées sur des camions complètent le dispositif ».

Les auteurs citent les aveux d’un des massacreurs, un lieutenant de gendarmerie, qui confie dans le cadre d’une enquête interne :

« J’avais reçu comme ordre verbal du capitaine Valentin de tirer à vue sur tout indigène pendant les heures de couvre-feu (19 heures à 6 heures) ».
Comme souvent, les colons ont invoqué la « légitime défense », ou encore le tristement célèbre « droit de se défendre ». Mais « tous ont été abattus dans le dos le plus souvent avec des fusils de chasse ».
Mongo Beti note : « on vit la troupe massacrer les Africains avec une sorte d’enthousiasme sadique », l’essentiel étant que « les évènements restent totalement ignorés ».

Conclusion.

Toutes les conditions étaient réunies pour aller à l’affrontement. Pourtant, la guerre du Cameroun qui a causé la mort de 100 000 camerounais, si l’on ne prend pas en compte les massacres de la région bamiléké (et de pratiquement aucun européen) sur une population de 3 millions d’habitants, aurait pu être évitée.
Mais pour cela, il aurait fallu que cesse la politique colonialiste approuvée par les partis PCF-SFIO censés représenter les intérêts particuliers des classes exploitées, en France et partout ailleurs.

(1) Ruben Um Nyobe est l’un des fondateurs de l’UPC en avril 1948. Il a été assassiné, comme tous les dirigeants de l’UPC par les services secrets français.
(2) Donnat et ses camarades sont au moment des faits à Yaoundé. L’administration se saisit de l’opportunité des « émeutes » de Douala pour le renvoyer en métropole.
(3) « L’exemple du Cameroun illustre bien l’injustice de ces règles électorales. Elu avec 640 voix au second tour des élections législatives, le député du premier collège, Louis-Paul Aujoulat représente les quelques milliers de colons. Ayant rassemblé 5274 voix, le député du second collège Alexandre Douala Manga Bell est censé représenter les deux millions de non-citoyens camerounais qui n’ont pour leur quasi-intégralité pas le droit de vote » (Source, chapitre : « La Françafrique en germe » dans : « l’Empire qui ne veut pas mourir »).

Les auteurs décrivent dans le détail la sale guerre coloniale du Cameroun. Les faits sont connus, les responsables clairement identifiés. Ils montrent que l’accession à l’indépendance n’a pas vraiment réglé les problèmes. « ( … ) Depuis l’indépendance de 1960, les intérêts économiques de la France (la « France ») y sont multiples : dans le commerce, le transport, l’aluminium, les plantations, l’industrie forestière etc. Les quelque 9000 français présents au Cameroun, rappelle la revue African affairs, à l’orée des années 1980, continuent à dominer presque tous les secteurs clés de l’économie, à peu près comme ils le faisaient avant l’indépendance … »

Quarante ans plus tard, la Françafrique est expulsée de nombreux marchés. La concurrence impérialiste est rude. La «libre concurrence » est toujours synonyme de guerres sans fin et de chaos. Ce sont toujours les peuples qui trinquent.

En 1961, de Gaulle nomme Pierre Messmer ministre des armées ; en réalité ministre des guerres coloniales. En 1998, l’individu écrit (ou signe de son nom) un livre intitulé « les blancs s’en vont ». Il se pose sans rire en leader de la décolonisation : « Le colonial que j’étais est devenu acteur de la décolonisation ».

Comme chef de guerre impérialiste, Messmer va faire utiliser tout l’arsenal répressif employé par toutes les armées coloniales : massacres de civils, tortures, viols etc. A un journaliste qui lui pose la question :

« Donc, vous avez entendu parler du NAPALM ? » (Arme chimique en principe prohibée par les Nations Unies), il répond :

« Oui, ce n’est pas important » …

L’historienne Raphaëlle Branche a établi que l’armée coloniale en a utilisé aussi en Algérie.

L’individu est :

– Grand-croix de la Légion d’honneur

– Compagnon de la libération.

– Médaille de la Résistance française.

– Médaille coloniale.

– Officier de la Legion of Merit (Etats-Unis). Il se vante d’avoir fourni à l’armée coloniale US des spécialistes (des « gens expérimentés ») pour la guerre du Vietnam.

Pierre Messmer est décédé en 2007, à l’âge de 91 ans, la conscience en paix ; ses obsèques ont eu lieu en présence de deux présidents de la Vème république coloniale du coup d’état permanent : Chirac et Sarkozy. La messe fut, dit-on, particulièrement émouvante. Il est nommé Haut commissaire de la IVème république au Cameroun en 1956, l’année de l‘aventure de Suez. Il avait auparavant servi la « France » comme directeur de cabinet auprès du « socialiste » Gaston Deferre … Colonialiste de « gauche », de « droite » (ou extrême) … une vielle complicité.

Il a aussi servi les intérêts de la « France » en Nouvelle Calédonie », c’est-à-dire en Kanaky. En juillet 1972, le 1er ministre Messmer déclare : « La revendication nationaliste autochtone ne sera évitée que si les communautés non originaires du Pacifique représentent une masse démographique majoritaire … Les conditions seront réunies pour que la Calédonie soit dans vingt ans un petit territoire français prospère comparable au Luxembourg ».

Ses héritiers politiques pluriels sévissent toujours, comme le démontre l’actualité toute récente.

Deux documents :

1 / Entendre Ruben Um Nyobe à l’ONU en 1952. Extraits.

Les principaux responsables de l’UPC. Comme les résistants de France face à l’envahisseur nazi, ils se définissent comme étant des maquisards. La plupart sont assassinés par le pouvoir colonial. Les donneurs d’ordre sont honorés des plus hautes distinctions de l’Etat français colonialiste.

Ruben Um Nyobe intervient devant la 4e commission de l’assemblée générale de l’ONU le 17 décembre 1952.

En 1952 l’UPC s’appliquait encore à épuiser les recours législatifs et juridiques pour libérer le Cameroun du joug colonial. Devant l’ONU Um Nyobe exposait d’une part la nécessité de la réunification du Cameroun – sous tutelles française et britannique – et exigeait d’autre part la fixation d’une date de fin de ces tutelles, afin d’accéder à l’indépendance.

Le 13 décembre 1946 à New York, le gouvernement français faisait adopter les accords de tutelle sur le Togo et le Cameroun. On décidait de nous sans nous.

Ruben Um Nyobe attirait également l’attention de l’ONU sur le fait que faute de réponse positive aux exigences des populations camerounaises, la réunification et l’indépendance risquaient de s’arracher « au prix du sang ». Um ne menaçait pas ici d’un basculement à la lutte armée ; à cette époque il voulait encore privilégier d’autres formes d’action mais s’il fallait, en dernier recours, il choisirait les armes plutôt que la reddition. Dans une vision internationaliste, l’UPC soutenait également les autres luttes de libération nationale et était au fait de leur répression comme en Algérie en 1945, à Madagascar en 1947 ou encore au Vietnam où la guerre durait depuis 1946.À peine trois ans après la première intervention de Um Nyobe à l’ONU, l’UPC fut interdite par le décret du 13 juillet 1955 et contrainte d’entrer dans la clandestinité pour continuer la lutte. Aussi la France s’engageait littéralement dans une guerre au Cameroun contre l’ensemble du mouvement nationaliste. L’assassinat de Ruben Um Nyobe le 13 septembre 1958 ne mit pas fin au maquis camerounais, pas plus que l’indépendance factice de 1960 qui laissait Ahmadou Ahidjo, futur autocrate, à la tête de l’État (jusqu’en 1982) … (Source : site, case rebelle).

2 / Reconnaissance par la « France » des crimes de guerre, vraiment ?

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/08/03/cameroun-la-creation-d-une-commission-d-historiens-est-un-stratageme-pour-contourner-la-reconnaissance-des-massacres-coloniaux_6137061_3212.html

L’historien camerounais Jacob Tatsitsa s’exprime dans les colonnes du Monde: Que faut-il penser de la Commission installée par l’Etat français néo colonial ?

L’historien affirme et démontre que« La création d’une commission d’historiens est un stratagème pour contourner la reconnaissance des massacres coloniaux.

C’est très probable. D’autant que la commission sera tentée de masquer ce qu’explique l’historien camerounais de l’université de Douala, Emmanuel Tchumchoua :

« Les camerounais ont toujours revendiqué leur indépendance. En 1919, les chefs douala vont écrire à la conférence de paix de Versailles pour demander que le Cameroun soit un territoire neutre.

En 1933, Joseph Ebele, rédacteur en chef du journal Mbale – ce qui signifie, LA VERITE en douala – écrit en UNE de ce journal :

Le Cameroun revendique son indépendance !

L’UPC est le 1er parti qui a fait de l’indépendance son projet politique, le centre de sa revendication ».

Interrogé par TV5monde, E. Tchumchoua précise :

Question : Qu’en est-il de ce que beaucoup appellent encore aujourd’hui le génocide bamileké, à savoir le massacre de 300 à 400 000 personnes en pays bamileké ?

Réponse : « Les chiffres avancés ne sont pas faux … Les populations bamileké n’ont pas été tuées parce qu’elles étaient bamileké. Elles ont été tuées au nom du combat contre l’UPC » … et pour le contrôle du pétrole dont on découvre les gisements au milieu des années cinquante.

Dans ses Mémoires, Michel Debré – Premier ministre français entre 1959 et 1962 – résume ainsi la stratégie française : « Au début de l’année 1960, l’ensemble du pays bamiléké échappe aux autorités du Cameroun. Ahidjo (marionnette choisie par la « France » pour assurer la continuité de l’état colonial) me demande de maintenir les administrateurs français, soit ! Mais cette première décision est insuffisante. Je décide d’entreprendre une véritable reconquête. […] Le ministre des Armées me propose le général Briand, que je reçois et à qui je fixe sa mission. Afin de pacifier le pays bamiléké, il disposera de cinq bataillons, d’un escadron blindé et d’un escadron de chasseurs-bombardiers. Je lui recommande en outre de faire preuve d’habileté à l’égard d’une population qui a été longtemps abandonnée à elle-même. Le général Briand mène son affaire avec brio. Il procède à une opération de nettoyage qui aboutit à scinder les troupes rebelles. Il met fin en même temps à une trop longue période d’abandon en améliorant le réseau routier et en installant des dispensaires… 

Le journal des « rebelles ». Certains diraient aujourd’hui, des « terroristes ».

J.M 1-06-2024.

chaud ! chaud ! chaud !

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