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Loire Atlantique 14 / 06 / 2018

« J’ai besoin de vous mutualistes » .

Privé de toute base sociale le président par accident, président de tous les exploiteurs, continue de chercher, là où il le peut encore, quelques appuis de plus en plus dubitatifs.

Jupiter II déclare, sûr de lui :

« On met trop de pognon, on déresponsabilise et on est dans le curatif et donc, toute notre politique sociale – et c’est pour ça que j’ai besoin de vous – ( … ) c’est qu’on doit mieux responsabiliser les acteurs dont vous êtes. On met un pognon dingue dans les minimas sociaux et les gens sont quand même pauvres. Il faut responsabiliser les gens pour qu’ils sortent de la pauvreté … »

Les gens bien intentionnés de « gauche » font mine, de s’étrangler d’indignation. Cela fait partie du cirque médiatique. Ceux-là font semblant d’oublier que l’ex secrétaire général de la CFDT, l’inoubliable François Chérèque consacra sa courte retraite à protéger les pauvres, les malheureux et les exclus des conséquences dramatiques des politiques menées depuis 1982 – la politique voulue par la CFDT – par tous les gouvernements de la Vème république.

Le retraité Chérèque assurait – sans succès – la promotion du « travail bénévole », complément indispensable de la casse du code du travail.

Mais voilà, Chérèque a rejoint le paradis des « syndicalistes modernes » chers à l’apprenti Bonaparte du moment, et Laurent Berger, son digne successeur, s’inquiète des prétentions élyséennes à piétiner aussi, les syndicalistes modernes de la CFDT comme le fit jadis Pétain avec la CFTC.

L’Église catholique, la mutualité …

L’appel désespéré à la mutualité s’inscrit dans la continuité du discours présidentiel devant le collège des Bernardins.

Le président, « monsieur 15% » prétend « moderniser » comme l’exige la CFDT nos droits à une bonne retraite. La sécurité sociale devrait elle aussi disparaître. C’est tout naturellement qu’il s’adresse à la mutualité …

Ce pouvoir qui prétend appliquer dans le détail les prescriptions radicales du MEDEF – détruire toutes les conquêtes sociales de 1936 et 1945 – devra, le plus tôt sera le mieux, céder la place.

Mais pour quels objectifs ? Les mêmes, agrémentés d’un baratin bien-pensant de « gauche » ?

Une chose est certaine, les salariés auront toujours besoin de se défendre avec leur syndicat, indépendant des sectes et des partis, des Églises et donc de l’État.

Il est donc urgent de renforcer nos syndicats. Les syndicats Force ouvrière.

J. M 13 06 2018

chaud ! chaud ! chaud !

leurs revendications concernent la réforme des retraites: Appel à la grève dès le 5 décembre

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